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L'ONCLE CHARLES, film d'Etienne CHATILLIEZ

Par Geybuss

L'ONCLE CHARLES, film d'Etienne CHATILLIEZ

Synopsis : 

En Nouvelle-Zélande, un richissime homme d’affaires d’origine française, Charles Doumeng, voit basculer sa vie en apprenant qu’il est atteint d’une maladie incurable. Sexagénaire, sans famille ni héritier et n’ayant plus que quelques semaines à vivre, éprouvant un soudain regain d’affection, il se met à la recherche de sa sœur, qu’il n’a pas revue depuis cinquante ans, dans l’ouest de la France.
A Mauprivez, petit village de la région nantaise, Corinne, trente-cinq ans, clerc de notaire, gros besoin d’argent, tombe sur l’annonce que Charles a écrite pour retrouver sa sœur, et dont la récompense est énorme. Elle part à la recherche de cette inconnue, sans succès, et décide, avec l’aide de son entourage, de lui former une famille sur mesure…
La supercherie marche du tonnerre. A l’autre bout du monde, Charles est aux anges, heureux d’avoir enfin trouvé des héritiers. Mais la vie réserve des surprises et les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules… Charles a été victime d’une erreur de diagnostic, il n’a jamais été malade !
Fou de joie, il décide de venir en France pour rencontrer sa nouvelle famille.
Les emmerdes commencent…

Comédie avec Alexandra Lamy, Eddy Mitchell, Valérie Bonneton

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Mon humble avis : Du film culte (avec La vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danièle, Le bonheur est dans le pré ou encore le fameux Tanguy), Etienne Chatillez passe au film qui se regarde, qui peine a démarrer et qui s'essoufle assez vite. Les personnages, comme les situations, sont poussés à l'extrème, donc ne font plus rire et restent néanmoins assez prévisibles. Le scénario est léger, tout semble partir un peu en vrille. Le jeu des acteurs est inégal. Valérie Bonneton se régale et s'amuse elle même et Eddy Mitchell est bien meilleur chanteur qu'acteur. Surtout que son personnage est très caricatural qu'il ne reste plus grand chose de naturel et croyable... Alexandra Lamy s'en sort plutôt bien, mais on est tout de même loin des tapis rouges. Son personnage est le plus réaliste de la bande, donc sans doute le plus touchant. Le dénouement laisse sceptique : ni crédible, ni moral, ni même un minimum logique...

Mais, mais, quand on a choisi un film détente qui change les idées, et bien on se laisse prendre sans déplaisir dans cette histoire avec cerise sur le gâteau, de superbes vues de Nouvelles Zélandes. Et puis quelques bonnes scènes assez jubilatoires, notamment celles du couvent. "Ah va savoir" ! En fait, c'est surtout lorsque l'on rentre chez soi que l'on se dit que l'on a rien vu d'extraordinaire. So far, l'année 2012 reste assez pauvre et peu surprenante au niveau ciné ! (Ok, mai choix ne sont pas forcément judicieux, mais l'année dernière, j'avais commencé l'année par une comédie et hop un coup de coeur)....


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