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[Critique Cinéma] 2 days in New-York

Par Gicquel

Famille, je vous hais. La cape de tonton Woody,  mais pas le masque de Zorro. Julie Delpy  avance à visage découvert, pour régler semble-t-il quelques comptes avec la France, quand débarquent son papa,  sa sœur et  son copain (qui fut son ex) dans son appartement new-yorkais.

Mingus, (impeccable Chris Rock ) son nouveau boy friend est aux anges, mais il  déchante très vite devant l’invasion excentrique de cette descendance dégénérée qui s’installe comme en pays conquis. Je vous passe tous les avatars révélés par la caméra (cris, disputes, fous rires…), pour ne retenir que quelques scènes mémorables, qui ont beaucoup faire rire la salle. A l’image du premier repas en commun …

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Personnellement je me suis rarement esclaffé, mais parfois j’ai souri à ce déballage névrotique qui oppose les deux sœurs depuis leur plus tendre enfance et qui trouve alors à l’âge «  adulte » un exutoire de première comédie.

Du même tonneau, un face à face entre le papi et le gendre, donne le ton des confrontations incessantes de ce film monté sur ressorts,rythmé par la barrière de la langue et l’incivilité de nos petits frenchies. Une famille décomplexée, qui fout le bazar, partout où elle passe.

J’avoue que le copain de la soeurette (Alexandre Nahon  , parfait) est une vraie tête à claques, comme on en connaît pas mal .Elle-même ,dans la peau de Alexia Landeau, en psychologue pour enfants, en mériterait quelques unes.

[Critique Cinéma] 2 days in New-York

Attention, ça débarque, et ce n'est que le début

Le papa, Albert Delpy  bien évidemment, a la truculence franchouillarde ,un poil poussée  à l’extrême. Mais c’est une  volonté nettement affichée par la réalisatrice, tout au long de ce film frappadingue.Et sous le fond de vérité qu’elle tapisse avec le sourire, la franco-américaine nous parle en fait je crois  de quelques illusions perdues. Les siennes, les nôtres, allez savoir, mais la question ainsi posée, donne encore plus de saveur à un film autant  farfelu, que  salvateur.


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