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Sinbad Of The Seven Seas

Publié le 30 mars 2012 par Olivier Walmacq

sinbad

genre: fantastique, heroic fantasy
année: 1987
durée: 1h30

l'histoire: Pour gagner la main de la femme du calife, le prince Ali doit trouver les cinq perles magiques. Il fait alors appel à Sinbad et à son équipage. Mais le maléfique Ja'afar déploie tous ses efforts pour ruiner leur mission.

la critique d'Alice In Oliver:

A la base, Sinbad est un marin qui se démarque par un physique plutôt quelconque, brillant davantage par son intelligence et son ingéniosité.
Curieux d'avoir choisi Lou Ferrigno, le célèbre bodybuilder pour incarner ce personnage. On pourrait presque parler de contrefaçon, tout du moins d'un casting hors sujet pour ce Sinbad Of The Seven Seas, réalisé par Enzo G. Castellari en 1987.

Le cinéaste est bien connu sur ce blog. Nous avons déjà abordé quelques nanars (et pas des moindres) de ce réalisateur italien.
Sinbad Of The Seven Seas n'est pas la première adaptation autour du célèbre marin, toujours en quête d'aventure.
Au hasard, nous citerons le 7ème Voyage de Sinbad, Sinbad le marin, Le Voyage Fantastique de Sinbad ou encore Sinbad et l'oeil du Tigre.

Vous l'avez donc compris: l'aventure est toujours au rendez-vous et souvent marquée par la rencontre avec des monstres farfelus.
Sinbad of the Seven Seas n'échappe donc pas à la règle. L'histoire est de facture classique. Attention, SPOILERS !
La fille du calife est kidnappée par Ja'afar, un puissant magicien.

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Ce dernier a bien l'intention de prendre le pouvoir sur le royaume et d'épouser la jeune femme. Son bien-aimé, le prince Ali doit donc la libérer et rompre le charme. Pour cela, Ali doit retrouver cinq perles et parcourir le monde.
Il fait alors appel aux services de Sinbad et de son équipage. Le tout nous est raconté par une mère à la voix suave et visiblement en manque de mâle.

C'est d'ailleurs le gros point faible de cette production sans le sou: la voix-off de la jeune mère est pour le moins insupportable.
Même chose pour sa gamine pleunicharde qui ne cesse de couper le film par de multiples interventions inutiles.
Pour le reste, Sinbad of the Seven Seas n'est guère servi par ses acteurs principaux.

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Certes, Lou Ferrigno est particulièrement impressionnant musculairement parlant. En revanche, on évitera de parler de sa performance d'acteur.
Toutefois, la palme de la nullité revient à John Steiner, déguisé en Ja'afar pour l'occasion, et qui surjoue au possible.
C'est un véritable festival de grimaces ! Un grand moment de solitude...

Le film enchaîne les morceaux de bravoure mais ressemble à un défilé d'épreuves sans queue ni tête. Cela pourrait se résumer ainsi: Sinbad chez les Amazones, Sinbad contre la créature du marais ou encore Sinbad affronte son double.
Voilà pour les hostilités de ce nanar fauché, tellement nul qu'il en devient curieusement génial.

Note: 0/20
Note nanardeuse: 17/20


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