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Serment d'automne - Françoise BOURDIN

Par Wakinasimba

serment-automne

Belfond, 8 mars 2012, 300 pages

Résumé de l'éditeur :

Guillaume, brillant architecte, dirige un cabinet florissant à Versailles. Surchargé de travail, il descend en catastrophe en Bourgogne car son frère jumeau, Robin, l’a appelé à l’aide.

Atteint d’un cancer, celui-ci est épuisé par sa chimiothérapie et il sait qu’il ne pourra pas assumer seul les vendanges, d’autant plus que sa femme est sur le point d’accoucher. Une fois sur place, Guillaume décide de rester et de tout prendre en main, bien que n’y connaissant pas grand-chose. Il n’hésite pas d’ailleurs à lâcher un gros projet d’architecture, pas question pour lui de laisser tomber son frère, qu’il adore.

Il s’installe donc chez le couple, dans leur maison qu’il a lui-même dessinée, et essaye de tout gérer de front. Mais les ennuis s’accumulent et il perd pied. François, le paysan avec qui les jumeaux avaient signé un contrat de fermage au décès de leurs parents afin qu’il continue l’exploitation de la ferme familiale, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite.

Pour les jumeaux, il n’est pas question de vendre ce patrimoine, mais trouver rapidement une personne capable de gérer cette exploitation, et notamment l’important cheptel de charolaises, n’est pas chose aisée. Quant à Ralph, le fils de Guillaume, il a abandonné ses études et se rebelle contre son père en lui faisant payer chèrement un divorce qu’il n’a jamais supporté. Leur relation est exécrable. Guillaume va-t-il réussir à résoudre seul tous les problèmes ? Peut-il laisser tomber son cabinet d’architecte et mettre ainsi sa vie entre parenthèses pour épauler sa famille ? Un retour en Bourgogne est-il envisageable, lui qui a tout fait pour construire sa vie ailleurs ?

Mon avis :

Il sera plus court que le résumé, malheureusement.

Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman. D'abord à cause de Johanna, la top-model qui couche avec le père puis le fils. Oui, elle est consciente qu'elle va bientôt ne plus avoir de gros contrats car sa beauté va se faner. Mais ce n'est pas la peine de le dire, et le redire, et le répéter encore.

Ensuite, j'ai vu arriver gros comme un camion que Guillaume allait reprendre la ferme familiale. Un peu trop cousu de fil blanc pour moi.

Et puis Guillaume qui est secrètement amoureux de Sybil, la belle infirmière, qui elle-même est amoureuse du même Guillaume, mais ils n'osent pas se le dire. Trop long pour moi.

Sans oublier la petite Violette, un amour de bébé qui ne pleure jamais et qui dort tout le temps. Pour moi qui ait eu deux saules pleureurs, je n'y ait pas cru. (Jalouse, moi ?!)

J'en conclue donc que ce roman n'est pas fait pour moi.

Je ne doute pas qu'il trouvera son publique car il est fort bien écrit. Mais l'histoire, sans réel suspens, tirait trop en longueur pour moi.

Il n'y a que le titre que j'ai beaucoup aimé, et ses consonnances diverses : serment comme un sarment de vigne - serment comme une promesse que l'on se fait - serment comme lorsque l'on se sert.

L'image que je retiendrai :

Celle des soirées dans la belle maison d'architecte autour d'un verre de Bourgogne. Je serai bien allée avec eux à ce moment-là.

Je remercie Valérie et les Editions Solar 

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de m'avoir si gentillement envoyé ce roman. Je suis désolée de ne pas l'avoir aimé...


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