Le terroir, rien que le terroir...
Existe-t-il des terroirs bénis des Dieux, quelles qu’en soient leur longitude et leur latitude ?
La dégustation des primeurs 2011 est un cas d’école. Les grands terroirs argilo-calcaires ne sont ni totalement homogènes, ni équivalents en qualité. Vaste programme, comme aurait dit un chef de l’état Français, à l’époque d’une splendeur révolue. Une grande et belle dégustation des primeurs 2011 en rive droite est avant tout une hiérarchisation des sols et des sous-sols, didactique, implacable et sans concession. Je le dis en toute modestie, les Côtes de Bourg et le Blayais, et les Côtes de Bordeaux ne sont pas au niveau de Fronsac, lui-même en dessous de la côte argilo-calcaire de Saint-Emilion., malgré toute la qualité du vigneron consultant qui sait aplanir les différences sans les effacer complètement. Nous sommes, dans une absolue réalité de terroir, in generis.
Les plus grands vins sont Larcis Ducasse, Beauséjour Duffau-Lagarosse Pavie Macquin, Berliquet, La Gaffelière et Clos Fourtet dont la note moyenne se situe autour de 95/100.
Mais nous reviendrons en détail sur ces dégustations.
PS : La grandeur n’arrive qu’à ceux qui l’ont rêvée