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Twister

Publié le 03 avril 2012 par Olivier Walmacq

twister

genre: action, catastrophe
année: 1996
durée: 1h50

l'histoire: Les exploits quotidiens d'un groupe de scientifiques, chasseurs de tornades du Midwest aux Etats-Unis. Jo Harding sillonne inlassable les routes à la tête d'une petite équipe de météorologues.

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les nanars, certains peuvent se targuer d'un scénario original. Enfin... Original... Il faut relativiser. Par là, comprenez que le scénario brille surtout par sa stupidité. Twister, réalisé par ce tâcheron de Jan De Bont en 1996, est de ceux-là.
D'ailleurs, ce film catastrophe recevra le prix du plus mauvais scénario lors des razzie awards. Au niveau des acteurs, Twister réunit Helen Hunt, Bill Paxton, Philip Seymour Hoffman, Cary Elwes, Jami Gertz, Lois Smith et Alan Ruck.

Pour l'anecdote, une des fermes qui a servi de décor au film a réellement été dévastée par une tornade en 2010.
Inutile de s'attarder ici sur les personnages, franchement quelconques et inintéressants. Encore une fois, je ne sais pas qui a eu l'idée de torcher un scénario pareil, mais tout ne doit pas tourner rond dans sa petite tête.

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Twister s'intéresse donc aux chasseurs de tornades, ceux qui sont prêts à tout, même à mettre leur propre vie en danger, pour approcher ces monstres météorologiques. Jo Harding (Helen Hunt) passe donc son temps à débusquer la tornade qui fera sa gloire et sa célébrité. Le film nous évoque en long et en large les différents types de tornade, à savoir que la plus puissante correspond à la classe F5, soit le doigt de Dieu. Visiblement, Twister n'a pas peur du ridicule et se démarque par une mise en scène prétentieuse.

Impossible de s'intéresser aux différents protagonistes, encore moins à l'idylle entre Jo Harding et Bill (Bil Paxton).
Ces deux-là se sont aimés par le passé. Mais aujourd'hui, Bill a envie de se ranger et de se marier avec une grognasse superficielle et peu intéressée par les tornades. Qu'à cela ne tienne, Madame Tornade va réunir Bill et Jo à nouveau.

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A partir de là, Twister multiplie les morceaux de bravoure et les effets spectaculaires. Si certaines séquences sont assez impressionnantes, elles frisent souvent le grotesque. Aussi, aura-t-on le droit à une vache qui meugle tout en étant balayée par le vent soufflant à plusieurs centaines de kilomètres par heure.
Ensuite, le scénario, complètement débile, condamne cette production à l'avance. Sans compter des dialogues idiots.
Bref, les défauts sont légion. Curieusement, Twister est tellement nul qu'il en devient curieusement génial. Allez comprendre...

Note: 05/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 16.5/20


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