La NASA nous laisse tomber! aller vers MARS ou aller à CANOSSA ??? (7)

En ayant averti mes lecteurs , je ne désire pas m’étendre sur les problèmes indépendants de l’exposition aux nuisances ionisantes  ou nucléaires de l’espace CAR JE NE SUIS PAS MEDECIN ;

Je me bornerai à signaler rapidement leur liste ENVISEAGEABLES POUR UN VOYAGE DE 600 JOURS : Fragilisation des os/Atrophie musculaire/Action sur le système cardio-vasculaire/Diminution du nombre de globules rouges /Affaiblissement du système immunitaire/ Perturbation du volume respiratoire /Mal de l’espace ,nausées ,problèmes d’équilibre etc. Je rappelle que certains cosmonautes ont du même être aidés pour parvenir à quitter leur engin après leur retour longue durée  car musculairement la gravité terrestre leur  rendait difficile  la simple marche….

  ETAT ACTUEL DES MISSIONS PREVUES

Bornons nous par conséquent à faire le point sur ce qui va se passer dans les prochaines années à venir  et soyons réalistes à propos des perspectives de vols habités vers mars …..C’EST LA CRISE POUR TOUT LE MONDE ET L’ARGENT MANQUE PARTOUT !

Je signale à nouveau que je pars des données suivantes :

-  POUR LA SCIENCE /AVRIL 2012

-LA RECHERCHE /MAI 2011

-CNES /COMMENT CA MARCHE UN VOYAGE INTERPLANETAIRE

-NASA / PROGRAM &MISSIONS  for Mars exploration

- ESA/Robotic exploration  of  MARS

-CIEL ET ESPACE  /L  EUROPE  SAUVE EXOMARS :PH .  HENAREJOS mars 2012 –

- Sciences et avenir  / décembre 2011

A TOUT SEIGNEUR TOUT HONNEUR /PARLONS DES PROJETS DE LA NASA 

D’abord un petit historique : en  abandonnant les navettes les Américains ne renoncaient pas à envoyer des hommes dans l'espace. Mais, la Nasa voulait reporter ses efforts sur l'exploration lointaine . En annonçant ce retrait en 2004, George W. Bush avait lancé le programme Constellation destiné à retourner sur la Lune puis à poser le pied sur Mars… les problèmes de financement et de gestion de la Nasa ont été critiqués par le CONGRES. Objectifs intenables, coûts prohibitifs : Barack Obama décidait en février 2010 d'abandonner Constellation. Crise oblige, le président a gelé l'année suivante les crédits alloués à l'agence pour cinq ans. Seul, le cap de l'exploration lointaine était apparemment maintenu en partie …

En résumé, les États-Unis voulaient poursuivre la conquête spatiale mais comme ils n'avaient plus les moyens de le faire seuls ils ont pensé d’abord à faire  la quête pour poursuivre !!! MAIS  TOUT LE MONDE ( SAUF CHINE ET RUSSIE)  EST FAUCHE!

  Patatras !En février 2012 l'agence spatiale américaine a décidé d'abandonner les projets de coopération avec les pays européens dans le cadre d’une expédition commune vers Mars en 2016 et 2018. Dans une lettre adressée à l’agence spatiale européenne ESA les représentants de la NASA ont qualifié de peu probable la réalisation du programme ExoMars.Et la NASA  ne faisait pas dans la dentelle ! plus de fusée , plus de rovers , plus d’instruments scientifiques  , plus de contribution informatique , universitaire etc.  ( 0+0= la tête a toto !)

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Dans ces conditions  que faire ?   Je cite   certaines informations de Philippe HENAREJOS , rédacteur en chef du magazine    CIEL ET ESPACE

Après ce retrait  l'Agence spatiale européenne a alors cherchè à  dresser les lignes d'un plan de sauvetage possible du programme d'exploration martienne Exomars, en coopération avec la Russie. Dès l'automne2011, l'ESA, par la voix de son directeur général, Jean-Jacques Dordain, annonçait qu'elle cherchait une solution pour sauver la mission. Des pourparlers avec l'agence russe Roskosmos étaient entrepris, notamment pour la fourniture de lanceurs Proton. Ces négociations, déjà en bonne voie, se seraient intensifiées.

Réunis à nouveau en mars à Paris, les membres de l'ESA sont tombés d'accord sur un plan qui permet à Franco Bonnacina, porte-parole de l'ESA, de déclarer : « La mission Exomars va continuer, en coopération avec la Russie ».

En 2016, une fusée russe Proton devrait donc emporter la sonde européenne Trace Gaz Orbiter ainsi qu'un démonstrateur d'atterrisseur. Ce module sera chargé de tester la phase d'entrée dans l'atmosphère martienne et la délicate manœuvre d'atterrissage. La Russie fournira en outre des expériences scientifiques sur les différents éléments lancées à cette date

En 2018, une deuxième fusée Proton emporterait vers Mars un vaisseau de croisière européen comportant un module d'atterrissage construit à 80% par la Russie. Ce module déposera sur le sol de la planète rouge un rover fabriqué par l'ESA. Celui-ci déploierait ses expériences d'exobiologie (dont certaines russes) et notamment une foreuse capable d'aller chercher des échantillons jusqu’à deux mètres de profondeur

Le programme Exomars, qui était estimé à 850 millions d'euros pour l'ESA devra  par conséquent bénéficier d'une rallonge budgétaire pour se dérouler selon ce montage, sans la contribution Nasa. L'enveloppe devrait ainsi s'élever à plus d'un milliard d'euros. Ce qui sous-entend de demander à chaque pays membre de l'ESA de payer le surplus.

Ce redécoupage, acté par les agences devra donc encore être validé par une décision politique qui sera prise lors du prochain conseil interministériel des pays membres de l'ESA, en novembre 2012.Dans le contexte actuel d’une stagnation économique européenne et d’une RUSSIE  riche  vont-ils trouver les sous ou reporter encore à plus tard  ??? Jean-Jacques Dordain, directeur de l ESA a laissé « la porte ouverte à la Nasa » si elle souhaitait revenir dans l'aventure en 2018  mais mon petit doigt me suggère que ça ne se fera pas !  Le projet de G.W.BUSH  d’utiliser ALTAIR , lointain descendant du  LEM LUNAIRE  est tombé à l’eau ….  GRUMANN  n’existe plus  et LA NASA  N A PLUS QUE DES PROJETS  DE MANIPS SCIENTIFIQUES OU D ETUDES DE MOTEURS ;;;

Le budget NASA de l'année 2012 s'élève à 18,7 milliards de dollars et doit rester constant dans les années à venir pour prendre en compte la crise qui affecte l'économie américaine et ses besoins énergétiques …..

 a suivre