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Hook Ou La Revanche du Capitaine Crochet

Publié le 04 avril 2012 par Olivier Walmacq

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genre: aventure, fantastique
année: 1991
durée: 2h25

l'histoire: Peter Bannings, alias Peter Pan, est devenu avocat et a tout oublié de ses merveilleuses aventures. Mais le Capitaine Crochet ne l'a pas oublié et enlève Jack et Maggie, les enfants de Peter.

La critique d'Alice In Oliver:

Comme je l'ai déjà indiqué plusieurs fois sur ce blog, Steven Spielberg n'a pas réalisé que des chefs d'oeuvres et/ou des classiques du cinéma.
Steven Spielberg reste un cinéaste prolifique. Dans sa filmographie, on trouve donc quelques longs métrages assez moyens, voire médiocres.
Indéniablement, Hook ou la revanche du Capitaine Crochet, réalisé en 1991, appartient à cette catégorie.

Au niveau des acteurs, le film réunit Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Robert, Bob Hoskins, Maggie Smith, Gwyneth Paltrow, Caroline Goodall, Phil Collins, Glenn Close et David Crosby. A la base, Steven Spielberg voulait réaliser une comédie musicale mais les producteurs lui demandent de tourner un film qui oscille entre aventure, comédie, conte et fantastique, le but étant d'attirer un public qui soit le plus large possible.
Sur le papier, le scénario a l'air passionnant.

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Sur la pellicule, le résultat est beaucoup moins convaincant. Clairement, Hook ou la revanche du Capitaine Crochet fait partie des petits navets réalisés par Spielby. Dommage ! Car encore une fois, le scénario est particulièrement ambitieux. Attention, SPOILERS ! Peter Bannings (Robin Williams), alias Peter Pan, est devenu un avocat qui a tout oublié de son passé.
Pire encore, l'ancien héros du Pays Imaginaire est devenu un être acariâtre se préoccupant assez peu de ses deux enfants, Jack et Maggie.

Mais une nuit, les deux marmots sont kidnappés par le Capitaine Crochet (Dustin Hoffman). Pour les récupérer, Peter Bannings devra retrouver son âme d'enfant. A partir de là, le film se divise en trois parties très distinctes.
La première partie se déroule sur Terre et nous brosse le portrait d'un homme d'affaires égoïste. La seconde se déroule dans le Pays Imaginaire et décrit la longue amnésie de Peter. Enfin, dans le troisième acte, Peter prend conscience de sa véritable identité et part affronter le Capitaine Crochet et délivrer ses deux gosses.

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Il faudra donc s'armer de patience et attendre presque une heure et demie de bobine avant de voir Robin Williams jouer les Peter Pan.
Malheureusement, Steven Spielberg passe totalement à côté de ses thématiques. Ici, c'est le sens de la paternité et l'enfance perdue qui sont les dialectiques principales. Clairement, Peter doit à la fois retrouver son âme d'enfant et remplir son rôle, celui d'un paternel à la dérive.

Oui, Peter Pan a bien vieilli et n'est plus le jeune garçon fougueux donnant la leçon au Capitaine Crochet, son ennemi de toujours.
Désormais, Peter doit composer entre deux identités: Peter Bannings le père et Peter Pan, l'enfant refusant de subir le poids des années.
Le monde des adultes en prend donc pour son grade et Peter doit donc assumer cette dichotomie entre le réel et l'imaginaire, entre notre monde et celui des rêves où tout est permis.

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Hélas, les thèmes ne sont traités qu'en surface et Robin Williams cabotine. Même chose pour le reste du casting.
A l'exception de Dustin Hoffman, totalement à côté de son personnage et peu convaincant en Capitaine Crochet.
Ensuite, la mise en scène de Steven Spielberg manque de panache. Le film est assez lent à démarrer et l'ennui gagne rapidement cette pellicule en forme de pétard mouillé. Tel est le terrible constat de cette poduction ambitieuse mais ratée.

Note: 05/20
Note naveteuse: 14/20

 
Hook ou la revanche du Capitaine Crochet partie 3


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