Encore des expressions. De rire ou de douleur : Etre plié en deux

Bien sûr, je pourrais, au sens propre, me plier en deux pour essayer de me cacher dans une boîte, mais là, c'est ta manière de me raconter cette histoire qui me fait me tordre de rire.

• Tu as gagné ! Le marché que tu voulais conclure avec moi, c'est plié. C'est réglé.
• Tu peux plier les gaules : c'est terminé. Circulez, y a plus rien à voir !
• Plier bagages ou plier boutique, c'est la même chose : tu peux tout remballer et partir tranquille.
• Mais, inutile de plier la tête, l'échine ou le genou (c'est du pareil au même), je ne te demande pas de faire acte de soumission.
• D'autant plus que tu as dû te plier en quatre (on dit plus souvent d'ailleurs, je pense, se mettre en quatre) faire tout ton possible pour arriver à tes fins.
• Tu t'en remettras : tu ne plies pas sous le poids des ans, tu es encore jeune.
• Va donc faire un tour chez Jean de la Fontaine, la fable du chêne et du roseau, c'est un bon exemple de l'importance de la souplesse qu'elle soit physique ou autre...
• Et si tu es patient et méticuleux, je te propose les pliages de papier, les origamis http://fr.wikipedia.org/wiki/Origami (petit clin d'œil à un ex conducteur de grue...)
• Un mauvais souvenir
• 
  
• Monter ou descendre What is the question...
• Tout le monde descend. Même moi malgré les apparences ! A reculons et oui. Pas pratique dans le métro aux heures d’affluence, mais tellement plus agréable et surtout indolore quand on a comme moi un genou bourré d’arthrose qui refuse de se plier. Têtu comme une mule, que j’emploie la douceur ou la force, la réponse est toujours la même: “Nan”. D’accord, monsieur le genou, pour l’instant, vous avez gagné : vous refusez la flexion et vous me faites mal en permanence malgré les antalgiques. Mais le dernier mot, c’est moi qui l’aurait. Vous allez rendre des comptes sur la table d’opération et puisque vous n’êtes pas plus coopératif, je vous échange contre une belle prothèse qui, je l’espère me causera moins de souci. C’est qui le chef ?
• Et 4 ans après, c'est à peine mieux, mais, en prime, je souffre en permanence !