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Ou comment Matilda vit près de deux hommes nus sans bras et d’un pouce géant.
(Ou comment placer le terme « nu » pour augmenter ses visites et statistiques…)
Après les Quais du Polar la semaine dernière et la venue de Tsuki à Lyon pour l’occasion, ce week end, c’est moi qui me suis déplacée jusque dans la capitale. Arrivée vendredi en fin de journée, j’ai retrouvé Matilda, chez qui j’ai squatté pendant deux nuits (encore merci !). Un peu la course pour rejoindre le Grand Rex où je devais assister au concert de Loreena McKennitt. Un conseil, ne tentez pas de manger un sandwich (qui plus est au pain fariné) dans un métro parisien en heure de pointe. De la farine partout, les mains sales, du mal à rester sur ses deux jambes pendant que la machine fait une embardée et que toi, bien maladroitement, tu tentes de croquer dans le bout de pain qui t’a coûté une fortune. Bref.
Devant la salle, Matilda le chaperon est partie rejoindre son antre pour bouquiner pendant que je faisais - enfin - la connaissance IRL de Patricia, une jolie (très jolie même !) dame avec qui je discute depuis au moins trois ans maintenant ! Installées tout en haut dans la salle (d’ailleurs, ça donne un poil le vertige), on a papoté un peu en attendant l’arrivée de Loreena et de ses musiciens. Mais on a très vite compris que, si le public n’était pas sauvage (pas de bousculade pour s'installer), il ne valait mieux pas tenter de manger un paquet de chips sous peine de mourir foudroyer par le regard du couple de la rangée de devant… Attention, quand on va voir Loreena, on va voir une déesse alors silence s’il vous plaît ! Compris, on n’a plus pipé mot de tout le reste du show (sauf à l’entracte, évidemment !)… mais de toute façon, l’émotion était si forte qu’on ne pouvait pas faire autre chose qu’admirer les neuf artistes sur scène (Loreena et ses huit musiciens) et les écouter religieusement. Mon morceau préféré - The Mystic’s dream - n’a pas été joué, mais j’ai eu droit, en deuxième et dernier rappel, à Huron Beltane Fire Dance… Donc on ne va pas se plaindre. Un gros coup de cœur pour Santiago (que j’aimais déjà beaucoup, mais c’est sans doute ce morceau que je retiendrai le plus de ma soirée !). Je me doutais que voir Loreena McKennitt serait un très beau moment mais je ne me doutais absolument pas de la puissance et de la pureté de sa voix en live et du putain de talent de ses huit musiciens. Le son était parfait. Je garde ça bien précieusement dans ma mémoire.
Je peux le dire : "J'y étais".
Trouillarde que je suis, j’ai bravé ma peur pour rentrer seule jusqu’à la maison de Matilda, en faisant un changement dans les métros parisiens, à 23h… Mais ouf, je suis en vie.
La maison de Matilda, parlons-en d’ailleurs… Non, en fait. Je garde les découvertes de ses dark secrets pour moi, au cas où j’aurais besoin de la faire chanter à l’avenir… En tout cas, la demoiselle a un petit nid bien douillet et bien agréable mais connaissant un peu sa personnalité maintenant, je n’en doutais pas !
Après une nuit frileuse (« Tu dors ?… J’ai froid… ») et agitée sur un matelas dégonflé (genre matelas à eau qui tangue ! ^^), c’est avec une demi-heure de retard que nous nous sommes mises en route pour retrouver Lisa du côté de Saint-Michel. Grâce aux talents innés d’orientation de ma chère hôte et quelques fraudes dans le métro (apparemment les machines n’aimaient pas du tout mes tickets), le retard s’est transformé en une heure et mes ampoules ont crié au scandale. Cela dit, nous avons visité les magnifiques Halles et l’avenue Etienne Marcel. A 11h30, nous voilà enfin devant la fontaine Saint-Michel où, une charmante touriste anglophone pas du tout méfiante, me dépose toutes ses emplettes dans les bras et demande à Matilda de la prendre en photo. J’ai pas vu ce qu’il y avait dans les sacs, mais moi j’dis, on aurait dû se casser avec (et avec l’appareil photo aussi)… mais on aurait loupé les lapins géants en vélo (oui, on voit de drôles de choses à Paris…).
Après avoir retrouvé Lisa, nous sommes allées faire un tour, toutes les trois, à Gibert Jeune. Et déjà là-bas, j’ai craqué pour quelques bouquins et Matilda a piqué tous les marque-pages et extraits de livres qu’elle pouvait trouver… Nous avons continué vers Gibert Joseph (où j’ai aussi fait quelques emplettes) avant de nous diriger vers le McDo. Avec Matilda, nous avons donc mangé des frites en tête à tête… J’avoue que je ne suis vraiment pas fan de l’enseigne et à Paris, avec le monde, c’est encore pire. A peine le temps de se poser et d’engloutir ta mal-bouffe que tu te sens obligée de te casser pour laisser la place aux dizaines de personnes qui tournent en rond et tentent - en vain - de trouver une place. Après un passage compliqué aux toilettes (des hommes évidemment car la flemme de faire la queue du côté des femmes…) nous voilà reparties sur les routes de la ruine livresque… du côté de Boulinier. Et là, le drame. Enfin, pour ma PAL et mes mains (qui portaient les sacs, gentiment relayée par Lisa et ensuite Matilda à la fin de la journée) parce que mon moral était au top du top. Erato et Lisa nous ont rejoint alors que nous fouillions dans les bacs devant chez Boulinier, nous sommes descendus dans la caverne d’Ali Baba et je n’avais pas fait trois pas que je trouvais déjà trois livres YA en grand format neufs… hhhmmm hhhmmm… Enfin, vous verrez les photos un peu plus bas.
Direction la librairie Shakespeare & Co que j’ai enfin découverte… mais un samedi après-midi : bad idea ! Impossible de profiter correctement des lieux, trop de monde, trop de touristes, pas assez de place… Bref, vite ressorties, direction L’Ecritoire où là aussi je me suis laissée tenter par quelques petits trucs (de l'encre "vert empire" et trois cires dans les tons vert et fuschia, j'en suis amoureuse !) ! Dernière escale juste à côté, à Mona Lisait où j’ai été très raisonnable puisque j’ai laissé tomber les livres pour me concentrer uniquement sur des carnets !
Le dernier truc de la photo, c'est une tablette de chocolat offerte par Matilda chérie. Et elle est bonne (la tablette hein...).
Pour terminer l’après-midi en beauté, nous avons atterri dans un petit troquet où la « boisson chocolatée » nous a intriguées avec Matilda… et après plusieurs hésitations, nous nous sommes lancées… en entrecoupant les gorgées par quelques chips (ouais, régime parfait ce week end…). Papotages croisés super sympathiques. Un très bon moment toutes les quatre… qui aurait pu durer un peu plus si l’heure - et surtout une mini-tempête - ne nous avaient pas précipitées vers la sortie !
Retour chargé dans la grotte de Matilda. Préparation de la sauce spéciale Papa de Matilda pour accompagner les pâtes (d’ailleurs, je veux la recette !). Puis goinfrage devant HP1 in english. Ils étaient quand même tous super choubidous quand ils étaient gosses…
Entre deux crises de rire, deux séances de persifflage (qu’est-ce que c’est bon de se foutre de la gueule de certaines personnes ! :p ) et deux morceaux de musique, mon squattage chez Matilda a pris fin ce matin assez tôt et il fallu que nous rejoignions toutes les deux nos gares respectives pour prendre le TGV qui allait nous ramener sagement jusqu’à nos home sweet home.
Dommage que je ne sois pas milliardaire parce que ces petits séjours à droite et à gauche, auprès de personnes que j’ai rencontrées sur la toile (qui a dit que les relations virtuelles n’étaient pas réelles ?!) me plaisent de plus en plus (moi, la casanière routinière, suis la première surprise de cet enthousiasme croissant… cela dit, pas tous les jours quand même !). Merci à Matilda de m’avoir supportée pendant presque 48 heures (mes jolies culottes te remercient, elles aussi), à Patricia pour sa gentillesse (il faut qu’on se revoit absolument !) et à Lisa et Erato que j’espère recroiser très vite parce que j’ai beaucoup aimé échanger avec vous dans les librairies et autour d’un verre !
Mais qui est qui ? :p
Après l'avant-goût des carnets et nécessaires pour l'écriture,
voilà les photos des choses sérieuses...
Matilda m'a offert le magazine hors-série sur Tim Burton (vu que finalement on n'a pas fait l'exposition). J'ai commencé à le feuilleter dans le TGV, et franchement, ça m'a l'air plutôt complet et pas mal du tout ! Les autres petits carnets, sur la même photo, ce sont des extraits gratuits de livres et le catalogue de l'année des sorties Michel Lafon (de sacrés trucs sont prévus d'ailleurs !).
A droite, voilà deux affiches gagnées grâce aux éditions Scrinéo qui ont organisé un concours sur leur page Facebook. Je n'en ai pas franchement l'utilité, donc si quelqu'un les veut, je peux les lui envoyer avec plaisir (attention, quelqu'un que je connais un minimum, j'ai pas envie de servir de banque de distribution de goodies aux inconnus)...
Pas mal d'entrées dans ma collection de marque-pages et cartes, comme vous pouvez le constater... Plusieurs personnes sont à l'origine de toutes ces jolies choses ! Et je les remercie toutes pour ces petites surprises : Tiboux (pour deux marque-pages et une jolie carte de Brest gagnés lors de son concours), Stellabloggeuse (pour son marque-page et sa carte Benjamin Lacombe !), Matilda (pour tous les marque-pages qu'elle repère à Gibert et les cartes Darkshadows !) et les éditions Scrinéo pour les 20 marque-pages gagnés lors de leur concours !!! Merci à vous tous !
Comme je me retrouve avec des doubles, j'ai refait une photo de ceux que je pouvais donner (non, je ne fais pas de concours pour des goodies). Je vous en reparle très vite (dans la soirée sans doute), sur l'article présentant ma collection...
Et une photo des livres achetés (11) et reçus en cadeau ou partenariat (4)...
♣ La Délicatesse de D. FOENKINOS. Reçu grâce à Stellabloggeuse qui avait organisé un petit concours !
♣ Enfants de la paranoïa de T. SHANE. Reçu grâce à Camille de Michel Lafon.
♣ Kerfol de E. WHARTON et La Bande mouchetée de A. CONAN DOYLE. Tous les deux offerts par Matilda lors de mon arrivée chez elle. Merci à vous trois !
♣ La Voleuse de livres de M. ZUSAK, La Malédiction d'Old Haven de F. COLIN, Chronique de la mort blanche, T. 1 de N. CLUZEAU, Graal, T. 2 de C. de MONTELLA et Le Combat d'hiver de J.C. MOURLEVAT. Tous quasi neufs, achetés chez Boulinier pour euh... 12€... comment résister ?! :)
♣ Le Cas Jack Spark, T. 1 de V. DIXEN, Les Hauts Conteurs, T. 4 de O. PERU et Treize raisons de J. ASHER. Achetés à Gibert Jeune pour... 5€ !
♣ La Trilogie de Timmy Valentine de S.P. Somtow... pour 1,50€ !!!
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Avant de vous quitter, j'aimerais vous demander votre avis (une nouvelle fois !). J'ai vraiment envie de continuer à développer ce blog et j'aimerais vous proposer d'autres rendez-vous réguliers car apparemment, c'est ce qui vous plaît le plus (ou presque). Pour le moment, trois rendez-vous existent : chaque 1er du mois Les Sorties littéraires, chaque 15 du mois Le Quinze Littéraire et chaque dimanche Mes Acquisitions.
Dans la vie, j'ai une autre grande passion... la musique. Je ne suis pas musicienne (malheureusement) et je suis loin d'être une pro, mais j'écoute quotidiennement (et quasi toute la journée quand je suis chez moi) de la musique. J'aimerais donc, si ça vous intéresse, mettre en avant un artiste/un groupe/une oeuvre, une fois par mois, par exemple. Par la même occasion, je pourrais reprendre ma catégorie "Les Adaptations" et vous présenter une fois par mois, également, un article sur un film adapté. Ou sur une exposition, un spectacle... Si vous avez des suggestions, je vous en prie, exprimez-vous !
Qu'en pensez-vous ? Intéressé ? Pas du tout ? J'm'en fous...
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