Magazine Cinéma

Carver

Publié le 09 avril 2012 par Olivier Walmacq

carver_dvdz2

genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2008
durée: 1h35

l'histoire: Faisant une halte dans une auberge isolée, une bande de jeunes devient la proie d'un tueur en série, adepte du snuff movie.

la critique d'Alice In Oliver:

Quoi qu'on en dise, Saw et Hostel restent sans aucun doute les deux films d'horreur les plus marquants des années 2000, engendrant d'inévitables suites et ersatz en tout genre, la torture étant plus que jamais de retour au cinéma et sur le marché vidéo.
Au tour de Carver, réalisé par Franklyn Guerrero Jr en 2008, de se tailler ou non une réputation. Malheureusement, Carver risque rapidement de finir aux oubliettes.

Comme je l'ai déjà souligné, le film s'inspire grandement des gros succès du moment. Des succès surprises en l'occurrence puisque Saw et Hostel n'ont pas coûté très chers à produire. Carver mélange un peu près tous les styles et oscille à la fois entre le gore outrancier, les tortures, le survival, le slasher et les courses poursuites dans les bois. Seule petite différence avec ses modèles, Carver vient également renifler du côté du snuff movie.

carver-4

L'histoire est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Deux potes partent en vacances mais tombent sur une auberge isolée et tenue par un étrange personnage.
Ils rencontrent également deux belles jeunes femmes. C'est aussi par hasard qu'ils découvrent quelques vhs tournées par le tenancier de l'auberge.
Sur ces vidéos, des femmes sont atrocement torturées et massacrées. Mais nos héros croient à la mauvaise blague et à la fumisterie.

Hélas, tous ces meurtres n'ont rien d'une plaisanterie. Très vite, le tueur psychopathe ne tarde pas à pointer le bout de son nez.
Ce dernier est un véritable maniaque du bistouri. Sur ce dernier point, Carver n'a pas peur du ridicule et de jouer la carte de la surenchère: testicules broyées, victimes lacérées ou encore un pauvre jeune homme aspergé de détritus et de selles...
Tous ces exemples font partie du menu fretin.

Pourtant, malgré les nombreux effets gores et sanglants, Carver ne parvient jamais à surprendre et encore moins, à instaurer un climat de terreur.
A force d'accumuler les clichés et les poncifs du genre, Carver finit rapidement par lasser. Sans compter des personnages totalement inintéressants et interprétés par des acteurs inexpressifs et monolithiques.
Certes, visuellement parlant, Carver se veut volontairement choquant. Pourtant, c'est surtout la vulgarité qui est au rendez-vous de ce film particulièrement gore mais également stérile. A aucun moment, cette série B ne s'attarde sur la psychologie de ses protagonistes. Bref, un très gros nanar qui, à force de verser dans l'excès, finit par décrocher quelques fous rires imbéciles.

Note: 0/20
Note nanardeuse: 15.5/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines