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La politique Oh moi tu sais… Heureusement il y a la bourse.

Publié le 09 avril 2012 par Edelit @TransacEDHEC

La politique  Oh moi tu sais…  Heureusement il y a la bourse.

Si la politique est un sujet personnel qui appartient à tout a chacun, elle affecte directement le CAC  avec des hausse significative à chaque présidentielle.  Comment expliquer la corrélation entre le rebond économique et les élections présidentielles ?  Transaction EDHEC revient sur la force des présidentielles.

Peut importe le scrutin finale tant que la bourse va bien, les effets direct des élections de mai peuvent se ressentir sur la bourse.  Les nouvelles annoncées  par les différents médias en France sont très pessimistes.  Un récent sondage IFOP, montre que les français sont pessimistes pour l’avenir de leurs entourages mais très optimistes pour leur propre avenir.  L’une des  causes de ce paradoxe est  le sombre augure qu’annoncent les médias. Une guerre par ici, une crise financière perpétuelle par la, une vague de licenciement économique dans le nord, en résumé les nouvelles sont grises. Lorsqu’arrive les élections les ménages français  voient en eux un vieux sentiment renaitre l’ESPOIR. Les différentes promesses des candidats ont un effet vivifiant sur la consommation des ménages et les actes d’achats.  Mais c’est aussi un moment ou les tensions sociales entre les syndicats et les patrons sont en baisse. C’est ainsi que la grande bataille présidentielle  apporte quelques points au CAC. L’espoir d’un changement ou la stabilité de la continuité  font gagner à la bourse entre 5% et 10% à chaque présidentielle.  Les économistes  étrangers  tel que Greg Mankiw estiment que ce rebond et simplement due au pessimisme ambiant dans notre pays.   Lorsqu’un rayon d’espoir s’invite via des événements tels que les présidentielles, les coupes du monde de football ou autres le CAC sourit et engrange directement des plus values. Dans l’histoire de notre 5em république nous pouvons noter de nombreux sursauts de la bourse en 1965, 1995, 2002 et 2007 (sur les mois d’Avril, Mai, Juin). La bourse aime la politique.

Droite ou gauche, peu importe le CAC ne craque pas pour l’un ou l’autre. Par exemple, en 1981 (Mitterrand), la bourse observe un décollage sur les  3 premiers mois puis chute  brutalement de 33%, néanmoins durant sa réélection en 1988 elle prend 5 %. La connaissance du métier du président Mitterrand  déjà mandaté est un facteur de croissance pour le CAC. Une étude des échos montre que la Bourse enregistre un rendement trois fois supérieur à ce qu’il est le reste du temps durant la première séance des présidentielles après la victoire et ce, quelle que soit l’orientation politique du nouveau gouvernement.
En conclusion, votons et « boursicotons ».

Charles Cabouret


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