Magazine Beaux Arts

Artparis - Pop Art

Publié le 13 mars 2008 par Mmmmmmmmmmmmmmmmmmm

Rassemblant 115 galeries, Artparis présente, du 3 au 7 avril 2008, un large panorama de la création moderne et contemporaine. A cette occasion, revenons sur les principaux mouvements qui seront observables dans les allées du Grand Palais…


2. Le Pop Art


De la Figuration Narrative au Pop Art, il n’y a qu’un pas, aisément franchi par de nombreuses galeries. Né aux Etats-Unis dans les années 1960, le « Pop Art » dérive de popular culture et se veut en étroite relation avec la culture de masse. Les emblèmes de la société américaine de consommation, les références à la bande dessinée et les emprunts à la publicité se font légion. Les compositions sont simples et les couleurs éclatent, valorisant un monde joyeux, ludique, économiquement fort et ouvert à tous les plaisirs sensuels…
Décédé en 2004, Tom Wesselmann est aujourd’hui adoubé des marchands. Son œuvre se divise en deux séries majeures : de grands nus féminins et des natures mortes conçues à partir d’objets trouvés et d’images découpées dans des magazines. La genèse de sa carrière se met en place dès les années 1960 et demeurera identique jusqu’aux derniers tableaux, même s’il évolue au niveau de la technique. L’image de l’Amérique des sixties qui ressort de ces figures lascives et éléments du quotidien est peut-être faussement idéalisée, mais elle n’en marqua pas moins les générations. La galerie Pascal Lansberg propose un exemplaire de nature morte de Wesselmann avec rose et cigarette datant de 1969.
Quant à Laurent Strouk, il a intitulé son stand USA. Un nu érotique de Wesselmann y mène la danse, en bonne compagnie d’Andy Warhol, peut-être le plus célèbre auteur du mouvement, ici symbolisé par la représentation du dollar ! Amusant, quand on sait que plus de vingt ans après sa mort, cet artiste bat encore des records en maison de vente. Robert Indiana, créateur de la fameuse sculpture Love et qui travailla beaucoup sur la lettre et l’immédiateté de la symétrie des couleurs et des formes, et Keith Haring, chantre du graphisme et des pictogrammes, sont aussi de la fête. Ces artistes voulaient dès le départ s’adresser à un large public, à travers un langage et des thèmes simples et universels, qu’ils touchent encore aujourd’hui.
Une autre figure emblématique du Pop Art, Mel Ramos, est présenté à la fois par la galerie Rive Gauche, la galerie allemande Levy et Patrice Trigano. Né en 1935 en Californie, il s’inspire en début de carrière de l’imagerie des comics américains et dépeint les effigies de Batman ou de Flash Gordon. Il aborde ensuite le thème des pin-up dont il ne se départira pas. Il les combine à des articles de consommation divers ou des cigares… et les propose en peinture ou en sculpture, tout en volume… Féministes s’abstenir !

(La suite très prochainement)


Rassemblant 115 galeries, Artparis présente, du 3 au 7 avril 2008, un large panorama de la création moderne et contemporaine. A cette occasion, revenons sur les principaux mouvements qui seront observables dans les allées du Grand Palais…


2. Le Pop Art


De la Figuration Narrative au Pop Art, il n’y a qu’un pas, aisément franchi par de nombreuses galeries. Né aux Etats-Unis dans les années 1960, le « Pop Art » dérive de popular culture et se veut en étroite relation avec la culture de masse. Les emblèmes de la société américaine de consommation, les références à la bande dessinée et les emprunts à la publicité se font légion. Les compositions sont simples et les couleurs éclatent, valorisant un monde joyeux, ludique, économiquement fort et ouvert à tous les plaisirs sensuels…
Décédé en 2004, Tom Wesselmann est aujourd’hui adoubé des marchands. Son œuvre se divise en deux séries majeures : de grands nus féminins et des natures mortes conçues à partir d’objets trouvés et d’images découpées dans des magazines. La genèse de sa carrière se met en place dès les années 1960 et demeurera identique jusqu’aux derniers tableaux, même s’il évolue au niveau de la technique. L’image de l’Amérique des sixties qui ressort de ces figures lascives et éléments du quotidien est peut-être faussement idéalisée, mais elle n’en marqua pas moins les générations. La galerie Pascal Lansberg propose un exemplaire de nature morte de Wesselmann avec rose et cigarette datant de 1969.
Quant à Laurent Strouk, il a intitulé son stand USA. Un nu érotique de Wesselmann y mène la danse, en bonne compagnie d’Andy Warhol, peut-être le plus célèbre auteur du mouvement, ici symbolisé par la représentation du dollar ! Amusant, quand on sait que plus de vingt ans après sa mort, cet artiste bat encore des records en maison de vente. Robert Indiana, créateur de la fameuse sculpture Love et qui travailla beaucoup sur la lettre et l’immédiateté de la symétrie des couleurs et des formes, et Keith Haring, chantre du graphisme et des pictogrammes, sont aussi de la fête. Ces artistes voulaient dès le départ s’adresser à un large public, à travers un langage et des thèmes simples et universels, qu’ils touchent encore aujourd’hui.
Une autre figure emblématique du Pop Art, Mel Ramos, est présenté à la fois par la galerie Rive Gauche, la galerie allemande Levy et Patrice Trigano. Né en 1935 en Californie, il s’inspire en début de carrière de l’imagerie des comics américains et dépeint les effigies de Batman ou de Flash Gordon. Il aborde ensuite le thème des pin-up dont il ne se départira pas. Il les combine à des articles de consommation divers ou des cigares… et les propose en peinture ou en sculpture, tout en volume… Féministes s’abstenir !

(La suite très prochainement)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mmmmmmmmmmmmmmmmmmm 10 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte