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Le délicat art de l’écriture (de scénario)

Par Bebealien

C’est parti pour le sujet idiot du jour. Aujourd’hui, attaquons nous aux affres de l’écriture en général et de scénario en particulier. Avec moult exemples concrets, un éléphant, Hulk et une Fuego. On va parler scénario qui tâche, écrits sur un coin de table entre un rail de cocaïne et le téléchargement des dernières photos de Carla, notre nouvelle dame de France, à poil.

Vendredi c’est permis – Petit précis d’écriture à destination des scénaristes en mal d’inspiration

On le sait et on le constate, un bon film c’est avant tout une bonne histoire. Mais peut-on dire qu’un mauvais film est avant tout une mauvaise histoire ? Pas sur. Et c’est ce que l’on va creuser aujourd’hui.

Commençons par le cas que je connais le mieux à savoir moi. Au-delà du pignolage intellectuel que peux représenter ma petite personne jetée en pâture à une bande de lecteurs avides de sensations fortes, je pense que cet exemple est particulièrement parlant.

J’avais dit que je placerai une Fuego dans cet article, c’est chose faite, mais je zappe le reste

J’ai donc la prétention de réaliser des courts métrages dit de genre. Comme c’est le mode de fonctionnement en France, je me dois d’être à la fois à l’origine de l’histoire à raconter, mais également de savoir la mettre en valeur… ce qui, je suis d’accord, demande pourtant des compétences radicalement différentes. Je me suis donc attelé à l’écriture. Et mes premiers essais peuvent se résumer par ces expressions : « Hahahaha mais qu’est-ce-que c’est que cette merde ? » et autres « Hahaha même un chimpanzé bourré et sous acide aurait écrit un truc plus crédible ». Dommage pour mon film intimiste basé sur les peines d’amour d’un robot ninja de l’espace féru de philosophie comparative et de kung fu.

Mais l’expérience aidant on s’améliore un peu. J’ai par exemple bien compris que remplacer mon robot ninja de l’espace par un trentenaire célibataire en mal d’amour était par exemple un super moyen de faire un film français et de chopper un producteur. Sauf que ca ne m’amuse pas comme style.

Chouette un super script !

Pourtant, dans le monde merveilleux des navets, certains scénaristes ne semblent pas arriver à s’améliorer le moins du monde. Quand en plus leur fabuuuuuuleuuuuux script est mis en scène par un tâcheron, il peut difficilement en sortir un fleuron du cinéma d’auteur. Mais revenons à nos moutons : le script pourri. Un bon script pourri peut se construire de deux manières.

La première consiste à prendre un sujet de merde car banal, et de n’y apporter strictement rien d’intéressant. « De battre mon cœur s’est arrêté » en est un parfait exemple. On suit un petit voyou qui est kré kré méchant dans sa tête (d’ailleurs il fronce les sourcils et il crie… bouh qu’il est vilain) qui devient kré kré gentil avec un cœur fondant au caramel à l’intérieur, lorsqu’il se met au piano. Oui je suis d’accord, raconté comme ca, c’est naze. En même temps, De Battre blabla est un film naze…

Romain Duris n’est pas content, et il fronce les sourcils, ca va chier pour le piano !

Sur le même modèle on peut construire plein de scénarii de films français : Josiane, une pouf trentenaire qui est bien à l’intérieur d’elle-même se rend compte que son meilleur pote est en fait homosexuel, se dont elle aurait quand même pu se douter cette gourdasse en le voyant avec une plume dans le cul et tâtant le postérieur de tous les gens qui passent (regardez la bande-annonce de modern love, vous comprendrez…)…. ou bien encore une actrice décide de jouer une pièce de théâtre (oui c’est tout… ca fait léger… et Valeria Bruni Tedeschi en fait une heure et demi de film bien chiant dans Actrice).

Bientôt sur vos écrans, Robert va chier dans les bois : film intimiste sur la difficulté de l’homme par rapport à la nature, Georgette achète du pain : film intimiste sur le capitalisme outrancier, Cunégonde chez Carrefour : film intimiste sur l’inflation et le pouvoir d’achat, et bien sur Ceux qui m’aiment demanderont à Raoul de prendre le train : film intimiste sur Raoul qui est quand même un sacré connard.

Deuxième axe possible : le script de l’espace. Cette deuxième catégorie nécessite au choix l’absorption de substances prohibées ou une pathologie mentale grave. Le but est simple : brasser le plus de thématiques diverses et sans rapport dans un seul script, et y rajouter forcément des ninjas. Petit exemple (à vous de trouver les références derrière).

Gorest, un attardé mental, est en fait un cyborg venu du futur capable de se déplacer dans un réseau informatique à tout vitesse. Avec son vieil acolyte black trop vieux pour ces conneries, il fait régner la loi à coup de colt et recherche un trésor planqué dans un cimetière. Malheureusement, un monstre chasseur de l’espace le traque car il le prend pour un ninja

Le ninja, ingrédient indispensable à un film bien pourri. En plus c’est pratique c’est marqué dessus

Et voilou, un super script bien glabiboulgesque, prêt à tourner. Miam, ca sent d’ici le chef d’œuvre.

Alors toi aussi ami lecteur, je te mets au défi de pondre un script de deux trois lignes bien pourri dans les commentaires. Et joie, bonheur, félicité, je me ferai un plaisir de le développer et d’en faire un traitement dans un autre sujet pourri du vendredi. Elle est pas belle la vie ? A toi la gloire et à moi bien sur les royalties quand Spielberg voudra tourner ce chef d’œuvre ! Si plusieurs contributions se détachent du lot, peut-être irai-je même jusqu’à pondre plusieurs scripts bien nazes pour vos yeux ébahis.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par kalagane
posté le 29 novembre à 17:49
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bonjour à tous, alors voila j’ai besoin d’écrire un scénario sur la music, ce scénario doit contenir 6 tableaux, de 1960 à 2010 c’est pour une comedie musicale et je ne sais pas par koi commencer pouvez vous m’aider svp

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