Anacondas 2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h35

l'histoire: Un groupe de scientifiques a trouvé une fleur dont les caractéristiques ressemblent fortement à la fontaine de jouvence. Le groupe part alors pour Bornéo. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils vont rencontrer des serpents particulièrement voraces.

la critique d'Alice In Oliver:

Contre toute attente, le premier Anaconda a rencontré un petit succès dans les salles obscures mais a surtout trouvé son public via le marché de la vidéo.
Certes, le premier opus faisait office de petit nanar à la sauce série B mais se révélait particulièrement sympathique.
Il était donc logique qu'une suite, donc, Anacondas 2 soit signée quelques années plus tard.

Le responsable ? Un certain Dwight H. Little. La saga Anaconda est en route. En même temps, ce genre de bisserie ne coûte pas très chère à produire.
La formule est simple: des scientifiques, un guide, de jolies nanas, un traître et évidemment, un reptile géant qui vient semer la terreur.
Inutile d'attendre la moindre surprise d'Anacondas 2, également connu sous le nom d'Anacondas: A la poursuite de l'orchidée de sang.

Pour le reste, le scénario est pour le moins idiot et juste prétexte à un affrontement entre quelques aventuriers et un serpent à l'appétit démesuré.
Attention, SPOILERS ! Des scientifiques sont à la recherche d'une fleur extrêmement rare, une orchidée sauvage.
Notre petite troupe se rend donc dans la jungle de Bornéo afin de trouver le végétal.

Hélas, très vite, un anaconda vient pointer le bout de son museau. Pire encore, le monstre n'est pas seul. Ce sont donc plusieurs anacondas qui défendent précisieusement la denrée rare. C'est d'ailleurs la grande et seule nouveauté de cette suite, plutôt paresseuse dans l'ensemble. A aucun moment, on ne retrouve la folie et l'esprit décomplexé du premier. Le seul intérêt repose évidemment sur les quelques apparitions du serpent de service, franchement mal foutu au passage.

Les effets visuels et spéciaux sont donc les gros points faibles de cette série B au budget modeste. Même remarque pour les acteurs unanimement mauvais et condamnés à rester dans l'anonymat. Le serpent numérique vient donc voler la vedette à l'ensemble du casting. C'est donc le pauvre reptile qui est la vraie star de ce petit nanar, qui ravira peut-être les fans de la saga (tout du moins, si cela existe...).

Note: 02/20
Note nanardeuse: 13/20