
Les meilleurs films sont sans doute ceux qui revisitent intelligemment nos contes populaires. Blanche-Neige en fait partie. Si la trame générale reste fidèle à la tradition (la reine, Blanche-Neige, le prince charmant, les nains), la mise en oeuvre, elle, révèle des trésors d’originalité.

Voir les nains sortir de leur mine pour devenir des brigands de grand chemin, ou l’inversion des rôles dans le traditionnel baiser du prince, rien ne résiste à l’imagination des scénaristes, jusqu’à a la pomme rouge qui devient le dessert préféré de la princesse. Les décors et les costumes font penser à Tim Burton, la chorégraphie à Slumdog millionnaire. Lilly Collins (la fille de Phil, paraît-il) est resplendissante, et Julia Roberts y fait l’une de ses meilleures compositions (beaucoup plus subtile que Glenn Close, dans le rôle de la méchante).
Bref, allez voir ce Blanche-Neige version 2012… en attendant la prochaine adaptation, Blanche-Neige et le Chasseur, nettement plus noir a priori.