Les universités n’auraient-elles plus aucun complexe? Les nombreuses réformes menées au sein des établissements publics supérieurs, comme par exemple leur autonomie accordée ou encore l’imposition du standard européen LMD (Licence, Master, Doctorat), commencent à porter leurs fruits. Le taux d’insertion des jeunes diplômés dans les parcours universitaires les plus prestigieux approche les 100%, un chiffre comparable aux grandes écoles.
Cette semaine dans son numéro 296, le magazine Challenges propose un dossier spécial sur les meilleurs Masters universitaires. A cette occasion, Elaee a été sollicité pour donner son point de vue sur les formations RH, marketing et communication délivrées par l’enseignement public supérieur. Quelle est donc la tendance actuelle?
Une nouvelle recette simple et efficace : on observe depuis déjà quelques années une internationalisation des cursus avec la multiplication des accords avec les universités étrangères et un nombre croissant des échanges d’étudiants. Ceci s’explique, par la mondialisation grandissante du marché du travail et des métiers, obligeant les futurs travailleurs à comprendre cette diversité culturelle qui en émane.
Mais ce n’est pas le seul ingrédient. Ces formations sont également davantage tournées vers le monde de l’entreprise, avec des intervenants issus du secteur privé et des étudiants réalisant année de césure et stages. Le but de cette mesure étant de confronter ces futurs travailleurs à la réalité du terrain. Cela ne s’arrête pas là, afin de se rendre plus attractif, certaines universités n’hésitent pas à fusionner pour attirer experts et sociétés.
Même si cette nouvelle formule à l’air de plutôt bien fonctionner, les universités ont intérêt dans les prochaines années à se tourner davantage sur les métiers du web et du digital afin de continuer à attirer étudiants et entreprises.
Source: Challenges.