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Passionnément vôtre...

Publié le 20 avril 2012 par Urbansoul @urbansoulmag

Ce mercredi 18 avril, Jeremy Passion se produisait pour la première fois à Bruxelles, avec la collaboration d’Urban Soul, dans le cadre intimiste du Rayon Vert. En première partie : Yass Smaali, demi-finaliste de The Voice Van Vlaanderen que je vous avais déjà suggéré d’écouter ici. Et parce qu’Urban Soul fait indirectement référence à l’âme, pour une fois, j’ai décidé de faire plus parler mon cœur que la musique, aussi bonne soit-elle. Mais surtout parce qu’il est juste très rare de voir la musique jouée et chantée avec autant de cœur.

Initialement, Yass ne devait pas faire partie du programme. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé d’obtenir une adresse où le contacter. Un tweet posté au hasard plus tard, me voilà lancée dans un échange d’e-mails… deux jours avant le show. Car c’est bien en dernière minute que le chanteur de 30 ans s’est lancé tête baissée dans cette aventure avec l’inconnue que je suis, parcourant une heure de route pour venir nous enchanter avec ses medleys brillamment ficelés, revisitant Bob Marley, Bruno Mars, Corneille ou encore Michael Jackson pendant une vingtaine de minutes.

C’est aussi grâce à la magie d’internet que le voyage a commencé avec Jeremy. Après des dizaines d’e-mails envoyés, j’ai eu la chance – que dis-je ? l’énorme privilège – d’enfin le rencontrer. Laissez-moi vous dire : des personnes qui chantent juste, il y en a des tas. Des grands artistes, il y en a beaucoup aussi. Mais peu sont ceux qui parviennent à inspirer autrui autant que cet Américain d’origine philippine de 25 ans. Le côtoyer est non seulement une leçon de musique mais aussi une belle leçon de vie. Il fait incontestablement partie de ces chanteurs dont la personnalité ne fait qu’enjoliver le talent.

La gentillesse de Jeremy Passion connaît les mêmes sommets que son falsetto, avec lequel il nous a bercés au long de la soirée. Anecdotes, covers, compositions personnelles évoquant sa relation longue distance avec son ex petite amie (I Don’t Care) ou chantant les louanges de sa jolie maman (32) ou de sa grand-mère décédée (Well Done), meet & greet : il maîtrise l’art de la communion avec un public des plus dévoués… et passionnés.

Je ne pouvais pas faire ce live report comme les autres car j’y allais déjà conquise. Certains trouveront sans doute que ce post s’apparente plus à une page de journal intime qu’à un article de blog musical mais ils se trompent. Parce qu’en acceptant de me faire confiance et de partager avec moi leurs sourires, leur savoir-faire, leurs expériences, leurs espoirs mais aussi leurs doutes avec humilité et simplicité, ces deux jeunes hommes n’ont fait qu’intensifier mon amour pour la musique… et pour la vie et ses surprises. Alors Yass, Jeremy, désormais, sachez que je suis passionnément vôtre.

« If you can’t find a door of opportunity then you just have to build yours »

Encore mille merci à tous ceux qui ont fait le déplacement avec une pensée toute particulière pour Kenneth, Gigi et Peppe (parce que je sais que tu comprends le français) qui est derrière le magnifique projet Reload Sessions.


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