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Avengers (Joss Whedon, 2012)

Par Mg

Audacieux plan que celui de la société Marvel, éditrice entre mille de superhéros sur papier glacé, désormais entitée de Disney à plein temps & studio de cinéma autonome. Son plan de domination mondiale touchera mercredi prochain un premier niveau plancher, avec l’arrivée de l’équipe des Vengeurs! Késaco? Assemble! Et autres onomatopées.

AVENGERS est un joli pari, réussi à coups de prise du box office ; IRON MAN (I & II), THE INCREDIBLE HULK, THOR et CAPTAIN AMERICA avaient réussis dans des formes différentes à présenter des individus avec des super pouvoirs mettre à terre des super méchants. Soit, très bien, déjà vu. Sauf qu’à coups de caméos, de scènes post-génériques de fin, Marvel nous tissait sa toile (sans SPIDER-MAN), livrant ainsi en 2012 la première rencontre sur grand écran d’une équipe de super-héros. Cool, diront les geeks. Surtout qu’à la barre, le studio place un Joss Whedon déjà suivis par la communauté des fans, certes vierge de tout blockbuster mais déjà placé par un poste de créateur de séries à succès, et avec quelques comics scénarisés en poche. Du beau monde devant, un vrai fan derrière la caméra, voilà le décor planté.

Force est d’admettre qu’AVENGERS est le point culminant de trois années de travail, où on nous a sortis notamment trois films « de présentation » assez inégaux. Heureusement Whedon l’a compris, et nous sert exactement ce que l’on en attendait. Une introduction peu spectaculaire, mais qui entre directement dans le vif du sujet, immédiatement connectée à THOR. N’hésitant pas à faire parler ses personnages, avant d’asséner une fatidique grosse scène de tuerie intégrale (une invasion extraterrestre en plein New York – peu originale mais diablement dosée entre humour et entertainment solide), le réalisateur joue avec ses grosses figurines tout en négociant la marge nécessaire pour que les puristes s’amusent, que les néophytes en aient pleins les yeux et que le spectateur s’amuse. Bref, beaucoup plus efficace que ses prédécesseurs, AVENGERS est la brillante démonstration que le studio a su manœuvrer pour en arriver jusque là. Côté casting, on leur a toujours fait relativement confiance, et ils se sont rarement trompés (juste un remplacement salvateur avec Mark Ruffalo en HULK).

Loin d’être indispensable, cet AVENGERS est quand même un rêve de fan mis sur l’écran, et non dénué de certaines qualités. Avec un script largement inspiré des Ultimates de Millar et Hitch, on décèle quelques belles idées (une envie de conspiration, un Nick Fury cachotier, des héros indépendants..) pour une grande réunion familiale un brin chaotique. Allez, on va sans doute y retourner. En 2D.


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