Aujourd'hui, devant ma fenêtre ouverte,
venant de la mer toute proche,
le vent joue dans les feuilles des peupliers.
Un pinson chante avec lui.
Je ferme les yeux, et,
c'est dans le ciel vaste de la conscience
que les sons se disposent.
Le vent souffle ; l'oiseau chante ;
ici, à zéro centimètre, sans distance,
tout résonne et prend vie.
Intérieur et extérieur
se sont évanouis dans le grand souffle de l'océan.
Il n'y a rien d'autre à dire que le vent dans les peupliers