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Report Carmen Maria Vega

Publié le 23 avril 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Report Carmen Maria Vega
Qui es-tu Carmen ? Tu es venue à nous, en 2010, en avouant ta mythomanie dans le titre La menteuse. Alors quelle Maria doit-on croire ? Et doit-on prendre la Vega réaliste, la punk, la contestataire, la mélancolique ou la nostalgique ? Qui es-tu Carmen Maria Vega ?

Je ne connaissais que très peu ton univers, en arrivant à la Maroquinerie ce jeudi soir. Mais c’est sur scène que l’on découvre le mieux les artistes. La salle était bondée, entre deux épaules j’aperçois le phénomène, que tout le monde est venu applaudir. Une tignasse à la garçonne, un cuir noir année 80 et une gouaille pleine d’Atmosphère. On t’interpelle, tu ne te démontes pas, tu ne joues pas à la vedette, et tu rentres dans le lard.

Les titres s’enchaînent, et je me dis que la chanson réaliste n’est pas morte. Maintenant elle se fait avec deux guitares, une contrebasse et une batterie. Elle sonne rock, elle sonne punk. Une valse à mille temps que Zappa aurait embrochée. Le mélange peut surprendre, mais il est juste. C’est une recette qui parle de la rue, qui parle des femmes et des hommes. Une recette pour les jours de fête et les jours de deuil. C’est du sirop pour crier « à la révolte !! ». Une cuisine actuelle.

Tu nous fais partager ton amour, et ta musique. Tu nous offres tes univers, tu passes d’une chanson punk, à une chanson de la rue. Ta voix se prend dans les enceintes, et je dois dire qu’elle a l’air de s’y sentir bien. Elle se balade, nous prend la main, et nous invite à la suivre. On pense à Piaf, et cette référence ce n’est sans doute pas la première fois que tu la reçois. Ce n’est pas seulement en rapport à votre taille similaire, au noir qui vous habille, ou à la voix puissante que vous avez toutes les deux. Mais je dirais que c’est à ce que vous mettez dans vos chansons, que l’on fait référence. Il y a de la douleur, du sang, des larmes, beaucoup de folie et de passion. Rien n’est fait à moitié, et vos sentiments deviennent palpables.

 Par chance, durant ce concert, j’ai pu croiser ton regard, je ne me souviens plus du titre que tu chantais, mais il m’a happé. J’aurais voulu m’y perdre un peu plus, tellement il était rempli. Et finalement c’est peut-être ça Carmen Maria Vega, un œil qui vous scrute et un regard qui vous chante.

Son dernier album, Du chaos naissent les étoiles, est sorti en mars dernier. Carmen Maria Vega est maintenant sur les routes pour vous le présenter. Sûr qu’elle passera près de chez vous, ne manquez pas le rendez-vous.

En bonus, visionnez ci-dessous le clip d’On s’en fout, réalisé par Laurie Thinot (Les Films de Morphée).

Cliquer ici pour voir la vidéo.


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