
Louange à un auteur de premier roman
Je serrais « La

Agenouillé deva

Au Salon du livre de Québec, les auteurs de bande dessinée s’agglomèrent dans le même quartier. C’est un quartier populeux de fanatiques et de curieux, mais surtout des fanas. Peu d’allées, donc de la congestion possible, avec espace réduit pour se garer. Malgré certains bouchons – ou bulles – la circulation est fluide et patiente, chaque fanatique respectant l’autre, reconnu comme son reflet dans un miroir. J’ai traversé, me suis arrêtée, pour obtenir une dédicace de François Lapierre (il dessine sur la photo) pour Chroniques Sauvages, dans ce monde patient où règne une effervescence concentrée. N’allons pas jusqu’à parler de religion, mais quand même, fait cocasse, pour se mettre à la hauteur de la dédicace (dessin de parfois 15 minutes !) et la figure de l’auteur, ils s’agenouillent (photo : Marsi agenouillé)
J’ai 8 ans et j’aime Paul
Gageons que cette

Gagner ses dédicaces
Dans le quartier de la bande dessinée, j’étais accompagnée de mon grand ami, Pierre-Greg Luneau, explorateur BD de la Lucarne à Luneau (photo ci-contre, T-Shirt orange - Jacques Lamontagne au dessin). Je tenais à parler de mon ami, absolument. Comme c’est un compilateur et professeur, je lui ai posé cette question : « Veux-tu s'il te plait me faire un topo de tes chiffres du Salon ? ». Voici sa réponse, que je vous transmets intégralement :
• 21 heures de pied de grue (c'est dur pour les jambes)
• 22 dédicaces (6½ albums européens, 15 ½ albums québécois... la demie, c'est pour Tristan Roulot, un Français qui a des albums

• 24 bédéistes rencontrés (7 ½ Européens, 16½ Québécois... toujours la même demie!) dont
• 9 ou 10 à qui mon nom ou celui de la Lucarne à Luneau disait sérieusement quelque chose... plus
• 3 ou 4 autres qui s'y sont montrés intéressés!
• une vingtaine de fans finis, que je risque de croiser souvent dans les prochaines années, dont 1 ou 2 avec qui j'ai bien socialisé et avec qui je souhaite garder contact.
• Que 6 achats (j'ai été très sage)... mais plus de vingt-cinq albums, déjà en ma possession, que j'ai traînés pour fin de dédicace (c'est dur pour le dos!!)
• 3 Cafés-rencontres et 3 Tables rondes auxquels j'ai assisté partiellement, souvent en même temps que je faisais une file d'attente.
À ces chiffres si révélateurs, je rajouterai qu’un certain bédéiste de renom Guarnido faisait tirer 15 dédicaces parmi les premiers arrivés au Salon et qu’ensuite, si temps et circonstances le permettaient, en tirait quelques autres parmi la file aux heures planifiées. Pierre-Greg Luneau et Arsenul furent des heureux élus.