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Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud

Publié le 26 avril 2012 par Diana
Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud [Dans l'épisode précédent : Diana, Irka et Roté en ballade à cheval]
Départ de la yourte. Nous montons à bord du 4x4 en compagnie de notre chère hôte. Celle-ci doit se rendre en ville pour y déposer un colis pour ses filles vivant à UB.
Sur la route, nous rencontrons un jeune voisin à dos de cheval en partance pour l’école. Nous lui faisons signe afin qu’il monte dans notre véhicule. Le garçon vêtu d’un habit traditionnel s’installe en dévorant sa pomme de pin.
Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Après avoir déposer ce beau monde, nous nous arrêtons dans une ville pour nous approvisionner. Nous suivons Zorigoo dans un marché couvert. En descendant du 4x4, la première chose qui nous frappe est cette effervescence que nous n’avions pas côtoyée depuis des jours. Ce bruit (avec en fond sonore continu un haut parleur déroulant des annonces), ces voitures et cette foule ne nous avaient pour ainsi dire pas manqués. Nous nous frayons un chemin parmi ce monde, suivons de près Chimgee et Zorigoo pour arriver au marché. Quelques marches, une entrée bien remplie, elle aussi, et nous entrons. Là un tas de petits stands (des sortes de box), ayant chacun sa spécialité : pains, biscuits, légumes, fruits, produits de beauté.
Nous achetons de quoi composer nos repas : des pâtisseries, des légumes, des féculents, du kimchi (ayant interpelé Chimgee sur le fait que j’aimais ça, Zorigoo a pris l’initiative d’en acheter), et finissons par le coin boucherie, en retrait du grand hall. Nous prenons un bon morceau de bœuf. En sortant, Chimgee achète des glaces que nous dégusterons dans le 4x4. Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Avant de reprendre la route Zorigoo part chercher quelques cassettes histoire d’animer nos longs trajets, notre lecteur MP3 étant tombé en rade. Précision que Jack a une préférence pour la variété mongole « old school » (bien loin de la playlist US de notre cuisto).

Parés pour les prochains jours, nous partons à la recherche d’une nouvelle famille nomade, chez laquelle nous allons passer une nuit, en direction des chutes d’Orkhon. Le trajet est mouvementé, nous traversons de nombreuses rivières, le 4x4 semble parfois à la peine. Jack semble quelque peu égaré devant cette immensité, et ce malgré son expérience. L’absence de panneaux ne nous aident pas... Après des heures de route et de quête, nous parvenons en fin de journée (sur les coups de 18h-19h) dans un village de nomades dans lequel nous trouvons nos hôtes d’un soir. Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Jour 7 : Recherche famille nomade pour nuit au chaud Notre première surprise est de constater la moyenne d’âge. Le couple qui nous accueille a une trentaine d’années (peut être moins) et un petit garçon. Les voisins sont semble-t-il de la même tranche d’âge. Nous entrons dans une grande yourte, beaucoup plus spacieuse et moderne que la précédente. Les armatures en bois sont peintes de couleurs vives et sont en très bon état, de nombreuses chaînes hifi (au bas mot 3) décorent un pan de l’intérieur. Le sol est recouvert de lino. Le confort est sans conteste plus grand. Par contre qui dit grand, dit potentiel fraîcheur (nous avions déjà constaté une nette chute des température en arrivant dans la région ? Oui on se les pelait sévère !) ? Faites que nous dormions au chaud !
Ce soir, c’est soupe de raviolis de bœuf pour tout le monde… Je dis tout le monde car ce paisible début de soirée s’est rapidement terminée en gros rassemblement, les allées et venus n’arrêtant plus. 20 heures passées et des heures de route au compteur nous ont complètement lessivés. La seule chose que nous espérons c’est dormir paisiblement et sans tarder… C’est sans compté l’hospitalité naturelle des nomades. Le bal improvisé des voisins était ouvert, et nous avons fait la connaissance d’une bonne partie des familles vivant aux alentours. Un style de vie bien loin des nôtres.
Les heures passent et nous pouvons enfin nous adonner à un repos bien mérité. Ai-je parlé trop vite ? Oui sans conteste. En pleine nuit, nous entendons des bruits sourds de moteurs de motos, 4x4 (frôlant la toile de la yourte) et de vives discussions entre nos acolytes et nos hôtes. Certains ont décidé de prolonger leur soirée. La nuit risque d’être longue. Diana

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