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Les animaux, le bien, le mal...

Publié le 27 avril 2012 par Orlandoderudder

l'animalisme outrancier, voire le bardotisme ignoble qui sévissent aujourd'hui participent d'une certaine vision de la nature pangermaniste (la culture germanique et certes, plus vaste et diverses que ce courant monstrueux)... l'animal y est sacralisé et la vieille tradition "allemande" (mais aussi anglo-saxonne et celte) de amour des animaux s'est radicalisée, donnant les mouvements écologistes pré-nazis, les lois hitlériennes de protection des animaux dans un contexte anti-humaniste vilipendant les valeurs "judéo-chrétiennes"...
Notons au passage que "judéo-chrétien" et un terme erronné: par définition, ce qui est chrétien n'est pas juif et même s'y oppose, ce que la première épître de Saint Paul exprime clairement. Seulement les forces racistes, antisémites ont inventé cette expression pour vilipender la tradition des humanités venant de la grèce et de Rome... Alors que Charlemagne lui-même voulait restaurer l'empire romain!


Cette culture est en fait gréco-latine et vient du choix des peuples.Car, jadis, l'envahisseur germanique, en Gaule, a choisi la civilisation des vaincus, la langue des vaincus (le français et une langue romane qui porte un nom germanique), cas peu fréquent peut-être unique.

Dans la tradition d'amour des animaux gréco-latine,il en et tout autrement. On aime les animaux d'une façon plus mesurée. Car l'hominisation,l'humanisation se sont décidées autrement dans la tradition, la religion, la symbolique. et le vieux fonds biblique s'est adapté au monde chrétien.avec l'une des ambiguïtés coutumières de cette mentalité: c'est à la fois une transgression et le choix de dieu (je résume, évidemment). en effet, la "nature" humaine s'est fondé sur la "faute" d'Eve, Et l'humain se distingue de l'animal par le fait qu'il a mangé, la pomme...qu'il a goûté le fruit de l'arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. contre Dieu, certes, mais c'est une désobéissance "familiale" tandis que le Père a laissé le choix, le "libre-arbitre".

De ce fait, par cette connaissance mythologique du bien et du mal (on serait en peine de les définir "absolument'), l'Humain se distingue de l'animal et ne peut le considérer comme plus ou moins égal à lui comme le font certaines tendances de l'écologie animaliste. Cette connaissance mythique est le point de départ de la civilisation la plus efficace, celle qui est constamment critiquée mais presque toujours choisie, du moins en partie, quand un peuple, une nation veut se sortir du marasme.

Ce discernement supposé, permettant le choix entre le bien et le mal a dépassé la sphère chrétiennet. Il a fondé une notion paticulière de l'individu, de sa culpabilité éventuelle, puis de sa responsabilité... Tel il a pu paradoxalement être aussi un moteur de l'idée de liberté, souvent prônée par des athées! ainsi, par ce choix, cette distinction entre deux opposés l'humain a abandonné l'animalité sans conscience de leur existence même.Et sans morale ni éthique...


La régression animaliste confisque tout amitié envers les animaux en imposant un "devoir d'amour" fort dommageable. Qui est une partie constitutive des totalitarismes passés tandis que les supermarchés offrent des rayons d'alimentation des animaux encore pus fournis que ceux qui proposent des aliments pur bébés: C'et une trahison et ça vient d'une tradition de mort, de sacralisation de la nature et de la bête effroyables! le contraire de ce supposé amour auto-proclamé!
L'amour n'est pas donné à n'importe qui, disait Fromm...

Redevenons humains. Sachons aimer les animaux sans ce fatras malsain!
vive l'Humanité!


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