Opéra: Lady Godiva à Paris

Le 29 avril l’opéra moderne Lady Godiva – Prêtresse du flipper – aura lieu au Théâtre Musical de Paris Châtelet, il se base sur le personnage du Moyen âge qui a défendu les droits des paysans pauvres et a subi l’offense de son mari de se promener nue à cheval.

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L’opéra est représentée avec une esthétique contemporaine qui garde le sens initial de l’histoire, mais l’ajuste à un monde de fiction où 25 jeunes régalent le public avec la danse et le chant. C’est une coproduction du Commande du CREA – Jacques Prévert, Théâtre et Cinéma d’Aulnay-sous-Bois, dirigé par François Berdeaux, avec la musique de Coralie Fayolle, livret de Nathalie Fillion, direction musical de Didier Grojsman, chorégraphie de Céline Lefèvre, costumes Isabelle Pasquier et illumination de Marie- Hélène Pinon et Laurent Dujarric.

L’opéra joue avec le personnage de Lady Godiva, installée dans un flipper, où le joueur qui gagne peut accéder à la dame. Néanmoins personne n’a jamais gagné, et ils souffrent avec les charmes de la ravissante Lady Godiva. C’est un jeu intéressant des émotions qui nous montre une version psychanalytique de Lady Godiva, qui est la représentation qui pullule dans l’inconscient masculin, nue et belle, mais intouchable comme une mère.

Lady Godiva était une comtesse anglo-saxonne qui était connue pour sa sensibilité et beauté. Elle était mariée avec Leofric, le comte de Chester, qui punissait ses vassaux avec de hauts tributs. Godiva angoissée par le genre de vie que ces abus généraient, a défié Leofric en sollicitant qu’il baisse les tributs des paysans. Le comte a accédé à sa requête, mais à la condition qu’elle parcoure les rues du domaine à cheval complètement nue, seulement couverte de sa longue chevelure.

Godiva, qui était une dame de caractère, a accepté le défi de son époux, mais avant elle a fait un marché avec les habitants du village, qui à une heure et à un jour déterminés, rentreraient chez eux et ne la regarderaient pour rien au monde, puisqu’elle devrait passer nue pour leur bénéfice.

D’accord avec ce que l’histoire raconte, le peuple a tenu sa parole, sauf le tailleur, connu comme “Tom le voyeur” ou Peeping Tom, qui comme punition deviendra aveugle. À partir de cette histoire, on appellera voyeur, celui qui jouit sexuellement de regarder ceux qui réalisent l’acte sexuel.

En résumé, cette histoire ne reflète pas seulement l’intelligence de la femme pour arriver à ce qu’elle veut en utilisant ses attribut physiques et intellectuels, très propre du genre féminin, mais elle représente aussi plusieurs morales sur la justice, le courage et la capacité qu’une société a d’arriver à un objectif basé sur l’unité. C’est une grande histoire qui révèle les rêves masculins les plus cachés, de la beauté et la sexualité cachée derrière sa chevelure.

Pour plus d’information: http://www.chatelet-theatre.com/2011-2012/lady-godiva,581