genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2010
durée: 1h25
l'histoire: Rin commence à ressentir une douleur au bras droit. Lorsque s'en extrait une arme redoutable, Rin se rend compte qu'elle n'est pas réellement humaine. Elle est alors poursuivie par les forces spéciales qui assassinent ses parents sous ses yeux. Avide de vengeance, Rin utilise ses pouvoirs pour exterminer un à un les agents du gouvernement.
la critique d'Alice In Oliver:
Cela fait déjà quelques années que le cinéma japonais produit des films gores, déjantés, décomplexés du gland et très inspirés par les premiers longs-métrages de Peter Jackson, notamment Bad Taste et Braindead.
Les titres les plus loufoques se trouvent désormais sur la Toile, certains s'étant déjà taillé une petite réputation.
C'est par exemple le cas d'Alien Vs Ninja, Vampire Girl Vs Frankenstein Girl, The Machine Girl ou encore Tokyo Gore Police, pour ne citer que ceux-là.
Dans la majorité des cas, ce sont des femmes qui viennent prendre leur revanche sur le sexe féminin et qui donnent une leçon à toute une armée de mercenaires et de monstres aux formes les plus insensées.
Et Mutant Girls Squad, réalisé par le trio Noboru Iguchi, Yoshihiro Nishimura et Tak Sakaguchi en 2010, n'échappe pas à la règle.
En dehors des deux séries B produites par Peter Jackson, difficile de dire quelles sont les influences de ces trois cinéastes, même si le film oscille entre gore décérébré, X-Men, Tetsuo et Charlie's Angels.
Voilà un mélange pour le moins original et inattendu. Encore faut-il tenir les promesses annoncées. Sur ce dernier point, Mutant Girls Squad s'affirme comme un joyeux bordel et un nanar volontaire.
Clairement, ceux qui n'attendent que du sang, des combats débiles et des créatures moisies, devraient largement trouver leur compte.
Inutile d'évoquer les grandes lignes du scénario, qui est juste un prétexte à toute une série de bastons. En résumé, le film suit l'histoire de Rin, une adolescente de 16 ans, qui découvre avec stupeur qu'elle n'est pas humaine.
Ses parents non plus. Rin est donc une mutante armée d'un bras droit aux pouvoirs mystérieux.
Les parents de Rin sont abattus par les forces spéciales sous ses yeux. La jeune femme est alors récupérée par une sorte de secte, réunissant des adolescentes présentant les mêmes particularités qu'Erin.
Mais suite à une série de meurtres gratuits, Erin et ses copines, qui sont également des mutantes, se retournent contre leur maître.
A partir de là, le film n'a pas peur du ridicule. Paradoxalement, Mutant Girls Squad a une dimension très sexuelle, les membres de chacun devenant une arme redoutable. Par exemple, le maître d'Erin a un sabre à la place du pénis.
Hélas, l'arme blanche répond également à la virilité en berne de ce dernier. Vous l'avez donc compris: Mutant Girls Squad constitue un nanar sympathique, qui a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux.
Toutefois, ce long-métrage horrifique pâtit de nombreux défauts. Premièrement, le film joue la carte de l'excès, à tel point que les séquences de carnage deviennent lassantes et répétitives. Ensuite, les acteurs sont unanimement mauvais.
Certes, pour ce genre de production, on n'attend pas forcément une grande interprétation. Mais là, la nullité des acteurs fait réellement peine à voir.
Mais ne soyons pas trop sévères, à défaut de pouvoir rivaliser avec Braindead et Bad Taste, Mutant Girls Squad devrait logiquement trouver ses fans parmi les amateurs du cinéma bis.
Note: 08/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 16/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble