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Le printemps de Bourges jour 2 : Jeudi Monogrenade, Patrick Watson, Shiko Shiko, Orelsan...

Publié le 28 avril 2012 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Shiko_shiko.jpg

Jeudi. Deuxième jour de festival du Printemps de Bourges. 

Programmation qui me ravit mais m'énerve aussi un peu étant donné que tout ce que je veux vraiment voir est programmé en même temps.

Ainsi, Ben Mazué, Charlie Winston, Willy Moon, King Charles et Clock Opera : tous ces concerts se chevauchaient et rendaient impossible ma présence parmi le public de chacun. Tristesse.

Monogrenade.

Début de journée avec Monogrenade, à 14h soit un début d'après midi qui correspond à un début de matinée pour les festivaliers. Parfait démarrage en tout cas pour le public, nombreux, réunis devant les québecois dont les arrangements post rock transforment la salle de concert en parfait territoire pour rêver. D'évasion. De lointain. De beauté simple mais palpable.

Shiko Shiko.

Ensuite on se laisse glisser au 22 Est pour écouter Shiko Shiko. Impressionnant. Mais VRAIMENT.

Bon, une fois qu'on a fait abstraction du fait qu'il ne s'agit absolument pas d'une musique de début de matinée (enfin 14h30 quand même, heure locale), on profite et c'est incroyablement bon. Une vraie patte, un son qui ne ressemble à aucun autre, une énergie incroyable malgré l'heure, malgré le public peu réactif (on doit être 5 à remuer alors que c'est à proprement parler irrésistible!). Pas de vraie structure, récurrente, identifiable sur les morceaux de Shiko Shiko qui dynamitent leur musique, à proprement parler. Explosive et jouissive, la musique de Shiko Shiko doit absolument inonder les ondes sous peu. Impossible d'imaginer que tout ce talent reste méconnu alors c'est simple, je compte sur toi pour propager la nouvelle : L'électro-rock tribal de Shiko Shiko arrive et c'est diaboliquement BON!

Extrait :

Patrick Watson.

18h50  : Direction l'auditorium pour écouter Patrick Watson. Là, incroyable. Le québecois (décidément merci le Québec de nous avoir proposé d'écouter Monogrenade et Patrick Watson, deux moments d'exception pour ce printemps 2012 (rarement festival a été aussi mal nommé compte tenu de la météo)(ceci dit rarement festival a été aussi bien nommé compte tenu du calendrier)).


La salle est comble, j'en veux pour preuve qu'il y a même des gens assis dans les escaliers ou encore debout et le public ne s'y est pas trompé, l'information a dû se propager qu'un instant de grâce se préparait. La claque. Le plus beau concert du festival auquel j'ai pu assister assurément (encore que j'attends beaucoup de Bernhoft ce soir mais je crois qu'il lui sera difficile d'arriver à la cheville de Watson qui m'a littéralement bluffée).

Quand il entre en scène je me fais deux réflexions : tout d'abord son accent québecois, là, c'est vraiment charmant. Oui. Mais je reviendrai là dessus quelques morceaux plus tard. En effet, c'est charmant quand il plaisante gentiment avec le public entre deux morceaux. C'est même irrésistible si tu veux mon avis. Parce qu'en plus il a de l'humour et qu'il ne se la raconte pas quand il est sur scène Patrick. Il est là avec ses musiciens comme il pourrait être installé tranquillement dans le jardin de sa maison de campagne. A la cool. Petites blagues et interventions marrantes. Complice. Simple. Charmant, quoi. Mais. Mais. Mais...A un moment, il s'installe seul au piano pour interpréter un morceau poignant et là, il s'interrompt pour communiquer avec le public et le charme se brise. Disparue la magie, rompu le charme. Dommage.

Mais enfin sans ça c'était merveilleux. Carrément.

Mêlant morceaux joués tous ensemble et formations réduites (le trio guitare, voix, scie musicale m'a fait pleuré) jusqu'à l'essentiel c'est à dire Patrick Watson, seul, au piano, le concert était une surenchère d'instants magiques. Littéralement envoutants.

Je me fais la réflexion, par moments, que le concert atteint une telle intensité qu'il égale ce que j'ai ressenti lors du plus beau concert auquel j'ai assisté de ma vie : celui de Jonsi au Bataclan. C'est dire...

1995

Rien à voir ensuite puisque je prends la direction du palais d'Auron où 1995 joue. (prononce 1.9.9.5. mon ami(e) et pas mille neuf cent quatre vingt quinze sous peine de passer pour un ringard fini. Conseil d'amie).


J'aime. Les premiers titres sur lesquels j'arrivent m'emballent carrément. Je participe, je remue, 1995 joue la carte du rap old school en manie les ficelles avec dextérité. Mais j'avoue que sur la longueur je décroche. L'impression persistante que c'est toujours un peu la même chose. Usant. Très bon sur une courte durée. Moins convaincant sur la longueur. Voilà ce que j'en retiens. (même si ça m'a rappelé mon adolescence et que tout ce qui me fait l'effet d'une madeleine de Proust musicale a tient toujours une place un peu spéciale dans mon palmarès personnel).

Orelsan

Puis c'est au tour d'Orelsan de retourner le palais d'Auron. Littéralement. Je ne reviens pas sur son concert je l'ai déjà très longuement décrit ici. Il n'a pas vraiment changé. Hyper efficace. En live comme sur disque. Orelsan a tout mon respect. Bravo.

Willy Moon

Alors que l'envie me tenaille d'aller écouter une énième fois Charlie Winston je vais assister à une des premières prestations scénqiues de Willy Moon artiste tout fraichement débarqué sur la scène musicale avec ses vidéos parfaites qui ont aiguisé l'appétit des musicophiles les plus affamés. Je ne reviens pas sur sa prestation, j'ai déjà tout raconté dans un billet spécialement consacré ici.

King Charles

Puis c'est au tour de King Charles de s'installer. Entre temps j'ai eu le temps d'aller écouter deux titres de Clock Opera, pendant le changement de plateau. Extra. Tout autant que je l'imaginais (en imaginant qu'on peut se faire une idée fiable d'un live à partir de deux morceaux seulement bien entendu mais enfin...)


Pour King Charles je t'ai raconté un peu tout là. Je n'y reviens pas. Sache que j'ai publié aujourd'hui la vidéo de son interview réalisée l'après midi c'est ici que ça se trouve.

Voilà pour ce jeudi bien rempli. Quand vient le moment de quitter le festival je suis épuisée. Le vendredi sera beaucoup plus calme, nul doute à ça...Du coup j'aurais un peu moins de choses à raconter ;-)

Bon quand même je l'ai raté mais comme j'adore ce qu'il fait en acoustique et qu'il revient à des choses plus acoustiques, je te laisse avec Ben Mazué. Que j'espère bien revoir très bientôt :


Merci Soul Kitchen pour ça.


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