La demoiselle d'opéra - Guy des CARS

J'ai lu, 1972 (ça ne nous rajeunit pas), 306 pages

Résumé de l'éditeur :

Au coeur de Paris étincelle l'Opéra. Au coeur d'Adeline Piedplus, fille de concierge, brûle l'amour de la danse. Tant qu'elle possède l'agilité et la souplesse nécessaire, ce sont ses jambes qui expriment ses sentiments : l'amour, la douleur, la joie, la tendresse, la jalousie féminine.

Elle connaît trois guerres, des passions dévorantes et coupables, la gloire et l'abandon, l'opulence et la misère, les rois et les poètes, des machinistes et des financiers. Elle ruine les vieillards, entretient des jeunes gens, a rang de danseuse étoile et devient vedette de revue au music-hall.

Elle s'éteint enfin au premier muguet de mai 1947, peu après son centième anniversaire.

Mon avis :

Une petite rectification : l'héroïne ne "brûle pas d'amour pour la danse" au départ. C'est en fait sa mère qui a décidé d'en faire une danseuse étoile.

Ceci dit, le roman décrit une certaine société de la fin du 19e siècle et du début du 20e, avec ses préjugés et ses codes. L'auteur est parfois choquant à laisser entendre l'homosexualité de la danseuse.

Bref, tout ce roman sonne "vieux siècle", car Adeline ne veut se faire appeler que Mademoiselle, entre autre. Elle a une bonne antillaise prénommée "Doudou", mais est une cougar avant l'heure en entretenant de jeunes hommes.

L'image que je retiendrai :

Chaque chapitre a un nom de ballet et couvre 10 ans de la vie de "Mademoiselle".

Merci Astrid pour ce roman que je qualifierai "d'un autre siècle" et qui m'a attiré pour sa référence à l'Opéra.