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Lien entre les traumatismes de l’enfance et la schizophrénie

Publié le 29 avril 2012 par Lana

Les enfants qui éprouvent de graves traumatismes sont trois fois plus susceptibles de souffrir de schizophrénie lorsqu’ils grandissent, suggère une nouvelle étude britannique.

Plus grave est le traumatisme dans l’enfance, plus le risque est grand de développer cette maladie mentale, qui affecte la réaction émotionnelle des gens et la capacité à penser logiquement et, qui dans certains cas, provoque des hallucinations graves.

«Les causes des troubles psychotiques, en particulier la schizophrénie, sont une source de controverse parmi les psychiatres, les psychologues et les médecins. Il y a également désaccord sur la façon dont les troubles sont définis. Il n’est pas rare, par exemple, pour un patient d’avoir un diagnostic de schizophrénie par un psychiatre, mais de troubles bipolaires par un autre», selon le coauteur Richard Bentall de l’Université de Liverpool.

Les troubles psychotiques

La plupart des études récentes sur les troubles psychotiques comme la schizophrénie, la dépression psychotique et le trouble bipolaire ont tendance à se concentrer sur les facteurs biologiques et génétiques à l’origine des maladies, notent les chercheurs.

Mais cette nouvelle preuve suggère que la biologie ne suffit pas pour bien comprendre ces troubles complexes.

«Nos résultats suggèrent que des études sur les facteurs neurologiques et génétiques associés à ces conditions, qui ne sont pas encore entièrement compris, sont plus susceptibles de faire progresser nos connaissances si l’on tient compte des expériences de la vie d’un patient», a déclaré M. Bentall.

«Maintenant que nous savons que l’environnement est un facteur majeur dans la psychose et qu’il existe des liens directs entre les expériences spécifiques et les symptômes de cette condition, il est encore plus vital que les services psychiatriques interrogent régulièrement leurs patients sur leur expérience de vie», a-t-il dit.

«Étonnamment, certaines équipes psychiatriques n’abordent pas ces questions et se concentrent uniquement sur le traitement d’un patient avec des médicaments», a-t-il ajouté.

Les résultats sont basés sur les données des chercheurs de l’Université de Liverpool, extraits de 27 000 documents de recherche couvrant 30 ans.

http://fr.canoe.ca/artdevivre/bienetre/article1/2012/04/19/19655141-qmi.html


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