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Numéro 9

Publié le 30 avril 2012 par Olivier Walmacq

 Shane Acker dans Numéro 9 (Affiche)

Genre:petite pétite d'animation.

Durée:1h20.

Année: 2009.

L'histoire: Un inventeur crée une machine qu'il nommera Cerveau. Mais l'armée s'en emparre et en fait une machine de guerre pouvant en créer plein d'autres. Mais les machines vont se révolter et détruire notre monde. Numéro 9, une poupée machine créée par l'inventeur pour se racheter, va devoir, lui et les siens, combattre les machines et sauver notre monde...

La critique de Borat

Shane Acker. Gardez bien ce nom en mémoire, car ce réalisateur peut faire de très grandes choses à l'avenir.
Son premier film, Numéro 9, version longue de son court métrage, produit par le grand Tim Burton et Timur Beckmanbetov, réalisateur du spectaculaire mais trop bourrin Wanted, est l'une des meilleures surprises de cet été.

Certes le scénario de guerre contre les machines avait déjà été vu à la perfection avec la saga Terminator, et il y a quelques années avec Matrix.
 Mais cette fois, les survivants ne sont pas les humains qui sont tous morts. Le dernier espoir vient de petites poupées machines, ce qui est assez original.

Bien que le film soit indépendant, tout comme récemment Coraline du même studio, les moyens se montrent très vite à l'écran.

L'animation est si réaliste qu'on croirait que c'est fait à la main comme de la stop motion. Ce qui est encore plus abérrant quand on sait que ce film est en images de symthèse.
Un réalisme qui va jusqu'au boutisme, allant des moindres détails.
Les décors montrant clairement le chaos total, sont particulièrement fabuleux de réalisme aussi.

Les personnages différents l'un de l'autre, sont tous attachants. 1 est le chef charismatique mais a trop peur du monde. 2 est vieux mais reste intrépid. 3 et 4, deux jumeaux absorbant les informations via leurs yeux, 5 auquel il manque un oeil, 6 le petit fou fou de la bande, 7 est la seule fille et elle est courageuse, 8 est le gros costaud béta, et 9 le petit dernier, particulièrement courageux.

Il y a pourtant un défaut. La 3D aurait pu particulièrement bien marcher ici mais on ne peut pas tout avoir. Voici donc une très bonne surprise que je vous conseille de voir.

Note:16/20


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