A mon sens, l’un des plaisirs intellectuels de l’enseignant consiste à parvenir à sortir de « l’ornière » des programmes par les voies de traverse qui se présentent à lui, pour tâcher, dans ses errances, (forme modeste de l’aventure) de récupérer tôt ou tard le train du programme… Ainsi, à travers l’expérience « Collège au cinéma » et l’exploitation de « L’Esquive », voici comment je reviens au programme dans une séquence consacrée au théâtre et que j’ai baptisée : « Différentes formes de l’esquive dans la comédie » Le collège dispose d’une série de livres (toujours un vrai problème que de faire acheter des livres aux élèves !) et il se trouve qu’il s’agit de George Dandin de Molière. Cette pièce met en scène les tribulations de Dandin, mari malheureux d’Angélique, jeune femme suffisamment brillante pour parvenir à chaque fois à « esquiver » l’évidence de son infidélité…