Avec le malêtre croissant des nouvelles lois de contrôle de l’information sur internet, il y a une alarme que l’information essentielle pour la connaissance publique, que ce soient des textes, archives audio ou vidéo, disparaissent des réseaux sociaux et qu’ils tombent dans l’oubli. Actuellement, les médias de contrôle d’une page comme Youtube par exemple, sont devenus beaucoup plus rigoureuses en ce qui concerne le contenu. C’est vraiment dommage. Grâce au travail de beaucoup d’usagers de cette page, beaucoup de musique qui était perdue, en enregistrements discontinus ou éditions limitées, est revenue peu à peu à la surface pour que des mélomanes du monde entier les découvrent. Que faire pour que la musique continue à être jouée?

La scène de musique indépendante globale, a besoin des réseaux pour pouvoir arriver à de nouveaux et plus nombreux publics. Dans les dimensions de l’underground, les ventes et la commercialisation de la musique ont une logique complètement différente à celle des entreprises transnationales, tellement préoccupées pour que leurs “artistes”, ne tombent pas dans le piège d’une décharge gratuite non autorisée. Le monopole de l’industrie musicale n’est pas en train de se ruiner parce que quelqu’un se télécharge un album gratuitement d’internet. Ce qui préoccupe réellement l’industrie c’est que ce phénomène ne soit pas en train d’arriver avec la musique de leurs artistes millionnaires.
De nos jours, le pouvoir dans l’industrie musicale n’est pas dans les ventes d’un enregistrement, CD ou vinyle; c’est dans la portée massive et virale qu’un produit peut avoir, dans sa capacité de se mouvoir par les réseaux sociaux et être retransmis d’un usager à l’autre librement. Le pouvoir de la musique indépendante réside justement là: des millions d’usagers d’internet qui comprennent que partager l’information, audio, vidéo, est essentiel pour que ses diverses scènes musicales, artistiques et intellectuelles survivent.
C’est ainsi que les groupes de la scène indépendante sont obligés à faire des tournées intenses et de donner beaucoup de concerts, et ainsi de pouvoir arriver à une rémunération pour survivre. Les tournées européennes d’un groupe indépendant de n’importe quel genre, ne sont pas la découverte de milliers d’euros dans chaque ville, tout au contraire, c’est l’effet pour maintenir la musique à flot, pouvoir couvrir les frais nécessaires et continuer à étendre les réseaux de contacts et échange.
Avec l’intérêt de que leur musique suive leur route par les réseaux du monde, le groupe de space rock Serpentina Satélite a téléchergé ses deux enregistrements, “Nothing to Say” (Trip in Time, 2007) et “Mecánica Celeste” (Rocket Recordings, 2010) en 320kbps de résolution et est en train de les offrir gratuitement.
Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/serpentinasatelite
