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Théo Van Rysselberghe, L'instant sublimé

Publié le 04 mai 2012 par Kenza

Théo Van Rysselberghe, L'instant sublimé

Théo Van Rysselberghe (1862-1926),The Scarlet Ribbon

Théo Van Rysselberghe, L'instant sublimé
du 9 juin au 21 octobre 2012 Musée de Lodève 
Théo Van Rysselberghe, L'instant sublimé
Du 9 juin au 21 octobre 2012, le Musée de Lodève propose au travers d'une soixantaine d'œuvres, une exposition en hommage à Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre belge majeur du 20ème siècle et principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique.
Centrée autour d'un choix d'œuvres des années 1882-1917, l'exposition permet de porter un regard sur la manière dont Théo Van Rysselberghe sublime ses sujets, traités comme des instantanés presque photographiques. Grâce à la mise en place de savantes compositions, par le jeu de cadrages très particuliers et en ayant recours à une fascinante frontalité, le peintre, nous propose des sujets dont l'anecdote est bannie.
Dans ses paysages dont les hommes sont le plus souvent absents, dans ses portraits mettant en scène des êtres habités et rêveurs, Van Rysselberghe utilise une subtile « alchimie de couleurs » qui contribue à transcender l'instant présent et à lui donner un caractère construit, presque irréel.

Théo Van Rysselberghe, L'instant sublimé

Théo Van Rysselberghe, Portrait de Mathilde Verrecken Collection particulière

Grâce à une sélection ciblée, le parcours chronologique sera rythmé par les grandes étapes stylistiques mises en œuvre par le peintre : du réalisme à l'impressionnisme en 1886, adoption de la touche divisionniste en 1888 jusqu'à son apogée dans la fin des années 1890, puis expression d'un style plus personnel à partir de 1903. Cette période, dominée par des Paysages et Marines, semble animée d'une énergie nouvelle : le trait s'allonge, la couleur s'intensifie. A partir de 1905, le nu devient un de ses sujets favoris, puis, entre 1909 et 1912, l'artiste évolue vers des formats importants comportant des couleurs plus nuancées, plus nacrées.
L'exposition s'achève avec les années de guerre durant lesquelles, à l'image de nombreux peintres de sa génération, Van Rysselberghe entame un retour vers un classicisme plus tranché. Il avoue vouloir regarder les œuvres des maîtres du passé et observer la nature. La technique passe alors derrière l'émotion ressentie. Cette position implique une rupture entre Van Rysselberghe et Paul Signac, jusqu'alors très proches.

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