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Scott Snyder, Jock et Francesco Francavilla – Batman, Sombre Reflet Tome 2

Par Yvantilleuil

Un diptyque incontournable !

Scott Snyder, Jock et Francesco Francavilla - Batman, Sombre Reflet Tome 2Si la couverture de cette conclusion accroche immédiatement le regard, il faut à nouveau souligner le travail d’édition remarquable effectué par cet éditeur qui a récupéré l’intégralité des droits de DC Comics. De cette frise chronologique de l’univers DC aux bonus, en passant par une présentation pertinente des personnages en début d’album, le travail éditorial est vraiment de qualité. D’ailleurs, pas besoin de relire le premier volet, car, même s’il n’est paru qu’il y a quelques semaines, l’éditeur a tout de même prévu un petit résumé des événements précédents. Du grand luxe !

Cette deuxième moitié de diptyque, qui reprend les épisodes #876 à #881 de Detective Comics, écrits par Scott Snyder et dessinés par Jock et Francesco Francavilla, confirme immédiatement tout le bien du tome précédent. Pour rappel, l’histoire se situe au moment où le costume de Batman repose encore sur les épaules d’un Dick Grayson (le premier Robin) venu suppléé le Dark Knight lorsque celui-ci a disparu de la scène. Si Bruce Wayne est revenu depuis, il passe néanmoins son temps à recruter de nouveaux alliés pour son projet Batman Inc et laisse son ancien acolyte s’occuper de la protection de Gotham City contre le crime.

Cette suite démarre par une scène d’ouverture pour le moins surprenante. Le cadavre d’un orque est en effet découvert dans le hall d’entrée de l’une des banques principales de la ville. Si l’enquête menée par Dick “Batman” Grayson s’avère assez classique, l’intrigue est cependant menée de main de maître et permet de raviver des souvenirs familiaux douloureux chez Dick. En parallèle à cette nouvelle enquête dans les bas-fonds de Gotham City, Scott Snyder continue évidemment de s’intéresser aux déboires de la famille Gordon suite au retour de James Gordon Jr, le fils psychotique du commissaire. La tension monte au fil des pages et le mélange entre développement psychologique et intrigue policière fonctionne à merveille. Quant au Joker, qui semble être fait pour illustrer des couvertures d’albums, il se mêle avec brio à l’histoire, brouillant les pistes, jouant son jeu favori et incarnant brillamment l’esprit malsain qui règne à Gotham City.

Visuellement, cet album propose d’ailleurs une plongée particulièrement sombre dans les rues de cette ville qui installe à nouveau son atmosphère pesante au diapason du scénario. Francesco Francavilla et (surtout) Jock livrent des planches sublimes qui accentuent admirablement la noirceur de l’intrigue et retranscrivent avec maestria cette menace sombre et malsaine qui semble vouloir faire de Gotham City un personnage à part entière de l’univers de Batman.


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