Magazine Cinéma

Pitch Black

Publié le 07 mai 2012 par Olivier Walmacq

Suite à une pluie de météorites, une navette s'écrase sur une planète désertique M6-117. L'absence de lumière à cause d'une éclipse va réveiller des créatures affamées...

Affiche de 'Pitch Black'

La critique obsure de Borat

David Twohy, scénariste du Fugitif et de Waterworld (oh le beau contraire!), réalisait en 2000 une petite peloche de science-fiction introduisant un personnage atypique, Richard B Riddick. Ce dernier rendra célèbre un certain Vin Diesel (un type qui ne manque pas d'essence. Ok je sors...), uniquement connu pour son passage dans Il faut sauver le soldat Ryan à l'époque. Fast and Furious n'arrivera qu'un an plus tard.
Un comble car Cole Hauser, méchant de 2 Fast 2 Furious, est également de l'aventure. On retrouve également Radha Mitchell, Keith David, Claudia Black et Rhiana Griffith. Si Pitch Black sera un succès aux States, en France il sortira de manière très discrète. Je ne serais pas étonné que le flop de sa suite soit dû au fait de la sortie confidentielle du premier. Le fait que Riddick soit peu connu doit être un autre argument.
Mais revenons à Pitch Black. Même s'il s'agit d'une petite production (Universal n'est que distributeur, USA Today donne les ronds), les effets spéciaux se révèlent de bonne facture voire vraiment très bons. On le remarque notamment au niveau des images spatiales assez belles.

Pitch Black

Par contre, les créatures sont pas terribles et s'avèrent finalement assez basiques. Un peu dommage car elles sont quand même au centre du récit. Néanmoins, en HD, elles passent beaucoup mieux, ce qui est déjà une bonne chose à prendre. Pitch Black se révèle être une sorte de sous-Alien sur bien des aspects.
Tout d'abord, dans ce mélange de science-fiction et survival; puis par ce vaisseau isolé avec un équipage cryogénisé.
De plus, nos héros se retrouvent sur une planète très isolée et peuplée de créatures. Qui plus est, le personnage de Mitchell se révèle être une femme forte, capable d'en découdre avec les autres collègues s'il y a un problème.
A moins d'être aveugle, difficile de ne pas faire le rapprochement avec Alien. Néanmoins, le personnage de Mitchell n'est pas au centre du film mais le fameux Riddick précité. Il ne s'agit pas d'un héros revenchard et fort en gueule tel que ce bon vieux John McClane mais plutôt le psychopathe qu'il traque !
Un anti-héros énigmatique dont on sait uniquement qu'il a été capturé par un chasseur de prime présent sur le vaisseau également.

Pitch Black

Un tueur pouvant voir dans le noir, ce qui va lui faciliter la tâche puisque la planète va se retrouver dans l'obscurité à cause d'une éclipse. L'occasion pour lui de voir les créatures particulièrement nombreuses et affamées.
Mais aussi de piéger ses petits camarades. Riddick apparaît comme un être pervert et pouvant montrer son visage à n'importe quel moment. La suite lui donnera une réputation plus sympathique mais en l'état, Riddick ne l'est pas du tout.
C'est toute l'ironie du film, à savoir faire du héros un être détestable dans toute sa splendeur. Dans ce rôle, Vin Diesel s'en sort assez bien même s'il fera beaucoup mieux dans le volet suivant. Les autres acteurs s'avèrent assez bofs dans l'ensemble, certains cabotinnant parfois. Pour montrer sa vision, Twohy opte pour un filtre mauve quand celle des créatures est une vision moins précise et en blanc.
Ce qui donne une certaine intensité. Après, Pitch Black n'est pas exceptionnel mais il divertit et a le mérite de donner la vedette à un personnage pour le moins interessant.

Pitch Black

Un mélange SF-survival faisant beaucoup penser à Alien et avec un héros étonnant et machiavélique.

Note: 13/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines