Exposées dans une galerie virtuelle intitulée Room 62, les tableaux de l’artiste new-yorkais Michael Mapes se composent de photos découpées, torsadées, mises dans des tubes, ou tout simplement conservées dans des petits sachets en plastique. Le tout est préservé dans un cadre scellé sous gélatine. Tout droit sorti d’un film de serial killer, cet artiste collectionneur de visages et de morceaux de vies redéfini la question de l’image dans notre société contemporaine. Sans ailes de papillons, ni de scarabée égyptien, ses collections renvoient à une identité déconstruite, pixelisée et immortalisent avec poésie la représentation ultime de notre avatar virtuel.
Le site du serial killer :