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GROS CHANGEMENT À LUCERNE: ABBADO DIRIGE le REQUIEM DE MOZART et NON LA HUITIÈME DE MAHLER

Publié le 08 mai 2012 par Wanderer

Suivez le lien et lisez le  Communiqué de presse du Festival de Lucerne: Le programme prévu (Mahler Symphonie n°8) a été modifié pour des raisons artistiques. Il est remplacé par

Beethoven: Musiques de scène pour Egmont Op. 84 (1809/10), pour
soprano, narrateur, et orchestre
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Wolfgang Amadé Mozart
Requiem en ré mineur , K. 626 (1791)
Edition de Franz Beyer
LUCERNE FESTIVAL ORCHESTRA
Choeur de la radio bavaroise et Choeur de la radio suédoise
Claudio Abbado, direction musicale
Juliane Banse, soprano (Beethoven)
NN, narrateur
Anna Prohaska, soprano (Mozart)
Sara Mingardo, alto
NN, ténor
René Pape, basse

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Je ne suis pas surpris. Abbado n'a jamais aimé cette symphonie, déjà , la Huitième était prévue au programme de son fameux concert annulé à la Scala. En ouvrant la partition, il avait dit "ne rien trouver de nouveau" et avait fait changer le programme. C'est sans doute ce qui a dû arriver encore et Abbado ne peut diriger une œuvre dont il n'épouse pas l'univers.
J'imagine la désolation de Michael Haefliger à Lucerne et je sais celle du public qui attendait cela depuis des lustres. Mais Claudio Abbado réagit en fonction de ses envies, de son désir de diriger (d'épouser)  la musique, non des attentes du public. Pourquoi alors avoir accepté que Lucerne annonce cette Huitième par anticipation et la programme avec les problèmes d'organisation qu'elle pose, pour programmer ensuite un Requiem de Mozart?
J'aurais bien réentendu en remplacement des "Gurrelieder " ou une Résurrection  pour clore ce cycle et en finir avec Mahler, œuvres que Claudio Abbado dirige comme personne.
Entre nous, nous plaisantions sur cette future Huitième, pariant sur un changement de chef, de programme ou une annulation pure et simple. J'avais même posé la question à des gens du Festival, et on m'avait répondu "croiser les doigts". On sentait bien que quelque chose allait arriver.
Je suis  en colère, comme beaucoup d'entre nous, j'ai l'impression d'avoir été floué, même si je peux comprendre ce qui s'est passé: Abbado n'a pas voulu dire non au départ et il s'est rendu compte trop tard, en relisant la partition que son rapport à la Huitième n'avait pas changé. On loue tellement le fait qu'il reprend toujours une partition pour en découvrir d'autres secrets et renouveler ses interprétations que l'on ne peut tout à fait regretter que cette fois, il n'ait pas trouvé encore de motif de reprendre cette musique.
Mais le programme de remplacement ne me semble pas vraiment convaincant.


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