Galaxina

genre: science fiction, parodie
année: 1980
durée: 1h35

l'histoire: L'an 3008. Galaxina, une humanoïde femelle, pilote l'Infinity, un vaisseau spatial de la police galactique. Galaxina et ses coéquipiers reçoivent l'ordre de traquer le pirate Ordrik, soupçonné de vouloir s'approprier un minerai contenant le pouvoir des étoiles.

la critique d'Alice In Oliver:

En raison de l'immense succès de la saga Star Wars au cinéma, la franchise de George Lucas a évidemment le droit à plusieurs parodies.
C'est par exemple le cas de Galaxina, réalisé par William Sachs en 1980. Toutefois, cette comédie de science fiction a d'autres références.
Certes, le film parodie largement Star Wars, ne serait-ce que par son introduction et de nombreuses allusions, mais Galaxina s'attaque également à Star Trek et à Alien: le huitième passager.

Fier de son esthétique kitsch et de son humour décomplexé du gland, cette parodie s'appuie sur son héroïne principale, la même Galaxina, interprétée par Dorothy Stratten. Pour l'anecdote, l'actrice s'est fait remarquer dans le magazine Playboy et sera élue playmate de l'année 1980.
Hélas, Dorothy Stratten sera assassinée par son mari la même année.

Une bien triste trajectoire pour cette jeune femme, certes très belle mais qui ne brille pas vraiment pour ses qualités d'actrice.
Dans Galaxina, Dorothy Stratten joue une androïde femelle aux mensurations idéales. D'ailleurs, la beauté de cette dernière ne laisse pas indifférent l'équipage de l'Infinity, un vaisseau spatial, chargé de faire respecter la loi à travers la galaxie.

Pour le reste, le scénario fait partie des abonnés absents. En vérité, le film n'est qu'une succession de gags potaches, d'insultes et de personnages fantaisistes.
En même temps, William Sachs doit composer avec un budget limité et n'a pas les mêmes prétentions ni le même talent qu'un George Lucas.
Toutefois, Galaxina a bien l'intention de bouleverser les codes du genre.

Finis les héros courageux qui volent au secours de la princesse afin de rétablir la paix dans l'univers ! Ici, les différents membres de l'Infinity, tous plus farfelus les uns que les autres, apparaissent soit comme des lubriques ou des personnes qui trempent leur ennui dans l'alcool. Soyons honnêtes: il faut bien reconnaître qu'il ne se passe pas grand chose. En vérité, Galaxina doit sa réputation de nanar en puissance grâce à la présence de sa superbe actrice, aux courbes voluptueuses.

C'est vraiment la vedette du film. Sans elle, Galaxina n'aurait pas du tout le même charme. Pour le reste, William Sachs semble très influencé par le western. C'est d'ailleurs la forme que prend son film quand le réalisateur nous transporte sur la planète Altar 1. Bref, Galaxina reste une comédie loufoque, une parodie à part dans l'histoire du cinéma, et plus largement dans l'histoire du nanar.
Une petite curiosité en fin de compte mais un mauvais film particulièrement sympathique. Ma note principale sera donc généreuse.

Note: 10/20
Note nanardeuse: 15/20

 
GENERIQUE CINEMA - GALAXINA 1980