Magazine Cinéma

Carton rouge : harcèlement moral, violence psychologique, et parfois suicide au travail

Par Plumesolidaire

 

Un sujet qui court dans toute la presse française.

Ce jour là dans Le Figaro et Libération.

Depuis quelques années, je vois autour de moi, de plus en plus personnes de mon entourage - famille et amis, réseau personnel ou professionnel - témoigner de leur souffrance au travail.

"Ambiance pourrie", absence de pespective et de promotion, fatigue et stress, pressions et harcèlement moral, présence de "pervers narcissiques", licenciements brutaux avec ou sans transaction, mobilité professionnelle rapide (turn over), demandes constantes de mutations internes...

Plus rares sont maintenant, celles et ceux qui se déclarent heureux dans leur travail.

Je m'abstiendrai d'évoquer ici les difficultés particulières auxquelles sont confrontés un certain nombre des usagers de nos permanences d'écrivains publics, issus pour la majorité d'entre eux de l'immigration; et qui subissent brimades, discrimination, racisme...

Ce climat social a affecté, et touche aujourd'hui des personnes d'un naturel confiant et optimiste, consciencieuses, dévouées, et attachées à leur activité professionnelle.

Cette semaine, je découvre un nouveau cas, celui du rédacteur en chef d'une revue qui semble avoir sauvé sa tête au terme d'une lutte acharnée, et de procédures contre sa hiérarchie.

Par souci d'objectivité, je m'impose de respecter la règle de ne pas confondre la réalité microcosmique qui m'entoure,avec les tendances générales lourdes.

Et c'est avec une profonde déception, que je prends acte du fait que la réalité qui m'entoure aujourd'hui rejoint en partie au moins, cette tendance qui semble s'amplifier.

Cela me rappelle l'étymologie du mot travail :

"du bas latin tripalium, appareil formé de trois pieux, utilisé pour ferrer ou soigner les animaux, ou comme instrument de torture pour punir les esclaves".

Je suis conscient d'avoir la chance extraordinaire de figurer parmi les hommes heureux dans leur activité professionnelle, même si elle est redevenue bénévole.

Je n'en tire ni vanité, ni le mérite que certaines ou certains de mes proches peuvent m'attribuer.

Nos destins à toutes et à tous sont si fragiles et aléatoires.

Bon courage et ne lâchez pas l'affaire.

La résilience existe, les beaux jours reviennent toujours.

Plume Solidaire

carton rouge

16 avril 2012 - 8h40

Cécile de Kervasdoué


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Plumesolidaire 573 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte