Magazine Musique

A l’occasion du 31eme anniversaire de la mort de Bob Marley quelques citations

Publié le 11 mai 2012 par Poesiemuziketc @poesiemuziketc

l’époque, on passait notre temps à chanter dans les cours derrière Tench Town ; quand les Drifters sont arrivés, on a trouvé leur son super. Alors j’ai dit : « Il faut que je forme un groupe. »

C’est ce qui sort de ta bouche qui te maintient en vie.


Ce sont les lois qui engendrent le crime et la violence. Les rastas ne croient pas à la violence. Les rastas ne croient pas. Ils savent.


Combat le diable avec cette chose que l’on appelle l’amour.


En tournée je roule exclusivement dans un bus BMW, ça veut dire Bob Marley & the Wailers !


I Shot the Sheriff est une sorte de déclaration diplomatique. “J’ai
descendu le sheriff”, c’est comme « j’ai tué les mauvais », parce que, dans ma ville, ils me traquent vraiment, comme dans la chanson. Ce n’est pas juste un shérif, c’est tous ceux qui font du mal.


Ils ne pourront pas de débarrasser de moi aussi facilement. Il faut qu’ils trouvent autre chose. Ils disent que je trahis mon peuple. Quelle que soit la propagande qu’ils répandent contre moi, je suis fidèle aux masses. Personne n’y peut rien.


J’ai commencé en pleurant. Oui, c’est comme ça que j’ai commencé. Je suis reconnaissant à Jah. Car Jah a créé le commencement.


J’ai pris l’habitude de n’en faire qu’à ma tête. J’ai grandi sans père, ni mère.
Personne n’avait beaucoup d’autorité sur moi. J’ai grandi dans le ghetto avec les autres jeunes. Une tête de mule quoi. Je n’obéissais à personne. Mais on avait aussi nos qualités ; entre copains on ne se laissait jamais tomber.


J’ai sept enfants, et je pourrais faire un million de chansons ici, en Jamaïque, et ne pas avoir de quoi mettre un toit sur leur tête. Je ne peux pas me permettre de voir grandir mes enfants comme j’ai grandi. J’aime mes frères, j’aime les enfants, mais je ne peux pas me permettre de rester ici et d’aller en prison.


J’aime les I-threes, Burning Spear, Big Youth… Toute la musique jamaïcaine. J’adore le dub. Moi-même, je n’en fais pas beaucoup. Je travaille plus au côté créatif. Pour les Wailers, le mot dub signifie « right and tight », le groove parfait. Lorsqu’on dit à nos musiciens : « On va faire celle-là en dub », ça veut dire qu’on va jouer précis et serré.


Je crois en la liberté pour tout le monde, pas seulement pour l’homme noir.


Je fume de l’herbe depuis l’âge de neuf ans. Mais ce n’est pas un acte gratuit, ni une frivolité. Quand tu fumes de l’herbe, elle te révèle à toi-même. Tout ce que tu fais de mal, l’herbe te le révèle, t’en rend conscient, elle te fait voir clairement au fond de toi-même parce que l’herbe fait méditer. C’est une chose naturelle qui pousse comme les arbres.


Je n’ai pas d’éducation. J’ai l’inspiration ! Si j’avais fait des études, je serai un imbécile.


Je ne me mets du côté de personne, ni du côté des Blancs, ni du côté des Noirs. Je me mets du côté de Dieu, qui a fait que je suis Noir et Blanc, et qui m’a donné ce talent.


Je ne viens pas à vous avec le sang et le feu, ou avec le tremblement de terre et le tonnerre, mais vous devez savoir que tout cela est en moi !


Je suis un homme comme n’importe qui, et je me sens comme n’importe quel homme. Je ne me sens pas vraiment star ou homme de spectacle ou quoi que ce soit. Je sais exactement ce que je fais. Je sais ce que je veux, je sais d’où je viens, je sais où je vais.


Je suis un paysan. Ce n’est pas d’argent que je vis. Même s’ils ne m’avaient jamais donné un penny, j’aurais pu vivre. Mais je fais de la musique et, s’il y a de l’argent à gagner dans la musique, il n’y a pas de raison que je n’en gagne pas.


L’argent
ne peut pas acheter la vie. (à son fils Ziggy)


La jalousie est une maladie qui ronge le cerveau de beaucoup de gens. Cela les met en colère et ça les rend méchants. La vérité, c’est ça. Et quand vous connaissez la vérité, vous ne pouvez plus être fâché.


La musique peut rendre les hommes libres. (Trench Town)


La politique et l’Église c’est la même chose. Ils maintiennent les gens dans l’ignorance, mais Jah ne va pas venir et dire : « Je suis Dieu et
vous devez me louer. » Ces prêtres sont des imposteurs. La seule bonne chose qu’ils vous annoncent, c’est la mort. Parce que, après tant de souffrances, tout ce qu’ils ont à proposer, c’est de mourir et d’aller au paradis.


La révolution est une chose mécanique. Ce sont « eux » qui la provoquent. Quand vous provoquez une révolution, vous risquez de prendre un mauvais coup. Une révolution arrive, tout simplement. Vous la voyez se dérouler autour de vous. La révolution continue, bataille après bataille. C’est une
révolution à l’échelle de l’univers.


La violence politique, et là je parle de guerre politique planifiée, met les politiciens en péril. Maintenant, regarde-nous par exemple. Parce que tu peux
chanter une chanson et que dix mille personnes l’achètent, le politicien voudrait bien t’avoir dans sa poche. Mais il faut éviter à tout prix que ça arrive. C’est un jeu trop dangereux.


le Diable contrôle l’argent. Si tu veux t’enrichir, il te faut donc faire un marché avec le Diable parce que c’est lui qui actionne les planches à billets.
C’est lui le boss dans l’usine. Et il n’a aucune charité, c’est pourquoi certains possèdent et d’autres non. Si Dieu seul gouvernait, il n’y aurait nul besoin de suer au travail.


Le message que je veux faire passer au monde est : rastafari ! Le bien doit couvrir la terre comme l’eau couvre la mer. De nos jours, personne n’envisage la vraie manière de vivre. Le Diable a beaucoup d’influence en ce moment, mais je sais que l’influence du Diable ne mène qu’à la mort. Alors que
Jah mène à la vie.


Le Rastafari ce n’est pas une culture, c’est une réalité.


Le rastaman doit rentrer chez lui en Afrique. Cela peut paraître bizarre à certains, ça peut avoir l’air fou, mais nous voulons retourner chez nous.
L’histoire de la Jamaïque est gâchée, à jamais. C’est un œuf cassé : on ne peut pas recoller les morceaux de la Jamaïque. Lorsqu’on regarde bien ce qui se passe ici, on voit la mort. Et les rastas prêchent la vie. Ici, les gens doivent se battre pour la moindre chose. Ils vivent dans l’envie et dans la vanité.


Le reggae va avoir une vraie bataille à mener – s’il n’est pas déjà en train de la mener. C’est la musique du tiers-monde.


Le seul gouvernement que j’aime, c’est celui de Rastafari. Les politiciens se fichent complètement des gens ; il n’y a que Jah qui se soucie d’eux.
Comme on dit, chacun pour soi, et Dieu pour tous. Les politiciens ne peuvent pas faire tomber la pluie, ils ne peuvent pas faire pousser le maïs. Notre seule unité, c’est Rastafari.


Les chansons ne sont pas vraiment politiques. C’est la réalité et l’imagination.
C’est ce qui est bon et ce qui est mauvais. Ce qui fait le plus de mal aux hommes, ce sont les vanités matérielles. Le bon souffre pour le méchant. C’est le respect qu’on essaie d’enseigner. Nous sommes arrivés aux jours derniers.


Lis la Bible. Le livre le plus populaire de la terre. Quand tu dois faire un choix dans la vie, lis la Bible.


Lorsque vous parlez à certaines personnes, vous devez d’abord leur parler de ce dont elles parlent avant de leur parler de ce dont vous parlez.


Mes impressions de travailleur salarié avant d’être chanteur ? Trop bruyant, trop chaud, trop rapide…


Ne conquiers pas le monde si tu dois y perdre ton âme car la sagesse vaut mieux que l’or et l’argent.


On ne retourne pas aux racines, on est les racines. Des gens pensent qu’ils peuvent retourner aux racines quand ils ont des feuilles, mais la feuille tombe et c’est sa seule façon de retourner aux racines. Il faut être roots.


Partout où l’on trouve le Diable, c’est là qu’est Babylone. Babylone remplit l’air de ses mauvaises vibrations. Le Diable n’a aucun pouvoir sur moi. Le Diable vient
me voir et je lui serre la main ! Le Diable, c’est un ami aussi, parce que, quand vous ne le connaissez pas, c’est là qu’il peut vous avoir. Il peut vous jouer des tours si vous ne le connaissez pas.


Quand j’habitais à Ghost Town, au milieu de toutes ces tôles, avec le cimetière juste en face, il n’y avait personne pour me rendre visite. Alors je suis allé dans les beaux quartiers, et les journalistes sont venus.


Quand je regarde le monde aujourd’hui, je réalise que les gens vivent en prétendant être autre chose que ce qu’ils sont. Moi, ce que je sais, c’est qu’on n’a pas
besoin de souffrir pour être conscient de la souffrance. Ce n’est pas de la colère ou quoi que ce soit, c’est la vérité, et la vérité doit jaillir de l’homme comme un torrent.


Quand tu fumes de l’herbe, cela te révèle tel que tu es. Toute la perversité que tu caches t’est révélée. C’est pourquoi les politiciens ne fument jamais, ils cachent beaucoup trop leur vraie nature, la révéler serait les tuer, ils ne supporteraient pas. (1978)


Rastaman vibration, yeah,
positive !


Regardez le nombre de super artistes que nous avons en Jamaïque, et regardez la quantité d’efforts qu’il faut à un gars comme moi pour arriver à faire quelques bons
enregistrements, et à en faire quelque chose. C’est pour ça qu’on essaie d’avoir notre propre studio, parce qu’on veut pouvoir faire de la musique sans avoir à passer par des rapports de classe.


Them Belly Full : votre ventre est plein, mais vous avez faim de l’amour pour vos frères. Vous avez peut-être mangé, mais la vie, c’est pas juste se remplir le ventre. Où est l’amour de vos frères ?


Trop de gens agissent comme s’il n’y avait que l’Amérique et l’Angleterre dans le monde. Mais on peut vivre mieux en Afrique. Je sens l’Afrique, je veux aller
là-bas écrire un peu de musique. Au lieu d’aller à New York, pourquoi ne pas aller au Ghana, au Nigeria, rencontrer le peuple noir, apprendre de nouvelles langues ? Vous voyez, les gens ne se préoccupent que de vanités matérielles. Les Noirs ont la tête dure. Ils restent là parce que les Blancs leur donnent un aspirateur et un grand hôtel avec une moquette à nettoyer.


Un programme reggae à la radio ne doit pas être uniquement axé sur le plaisir musical. Ce doit être un programme éducatif, c’est-à-dire que je veux y entendre parler
de luttes. Je veux qu’il y ait un contenu dans cet emballage.



Retour à La Une de Logo Paperblog