Magazine Cinéma

Elektra

Publié le 13 mai 2012 par Olivier Walmacq

elektraposter

genre: fantastique
année: 2005
durée: 1h30

l'histoire: Elektra, la tueuse légendaire, a pour mission de liquider ses nouveaux voisins, Mark Miller et sa fille Abby, que poursuit la maléfique organisation, La Main. Mais la belle se retourne contre ses commanditaires et décide de sauver ses proies.

la critique d'Alice In Oliver:

Les succès de la saga X-Men et de Spiderman au cinéma poussent les producteurs à signer de nouvelles aventures inspirées des comics Marvel.
Pour le meilleur mais aussi pour le pire. Preuve en est avec Elektra, réalisé par Rob Bowman en 2005.
Au niveau du casting, le film réunit Jennifer Garner, Kirsten Prout (qui porte si bien son nom), Goran Visnjic et Terence Stamp.

Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle héroïne fait son apparition au cinéma. Pour mémoire, Elektra était déjà présente dans le très mauvais Daredevil au côté de Ben Affleck. Rassurez-vous, l'acteur n'est pas de la partie.
Pourtant, Elektra commet l'exploit d'être encore plus médiocre que son modèle. Ce qui constitue tout de même un petit miracle tant Daredevil fait office de mauvais élève.

elektra

On finirait presque par regretter le fillm tout pourri avec Ben Affleck, et j'exagère à peine. Oui, Elektra est bel et bien la catastrophe annoncée.
Pour l'anecdote, Jennifer Garner aurait reconnu elle-même la médiocrité du film, notamment auprès de son compagnon, Michael Vartan.
Mais tenue par son contrat, qui l'obligeait à reprendre le costume de la super héroïne après le nullissime Daredevil, l'actrice n'a pas pu se désister du tournage.

D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, Elektra sera un véritable échec au box-office, ne permettant même pas de rentabiliser les frais de production.
Pire encore, le film est assassiné par la presse cinéma. Il faut bien le reconnaître: ce long-métrage est une grosse purge dans les règles et constitue probablement le plus mauvais film de super héros des années 2000.
Un triste titre qu'il partage avec Catwoman, qui détient sans aucun doute la palme de la médiocrité.

elektra_xl_02--film-B

En vérité, Elektra souffre d'un scénario poussif, archi-prévisible et proche du néant total. Le film suit alors les aventures peu passionnantes (pour être gentil...) de la même Elektra, une tueuse redoutable au service d'une organisation criminelle, Le Spectre. Cette dernière est chargée d'éliminer ses nouveaux voisins, Mark et sa fille Abby.
Pourtant, Elektra se lie d'amitié avec Abby et lui apprend quelques rudiments de combat. La nouvelle élève se révèle particulièrement douée et constitue un danger potentiel, qu'il faut éliminer.

Mais Elektra ne peut se résoudre à tuer la jeune fille et protège cette dernière de guerriers aux pouvoirs fantastiques.
A partir de là, le film multiplie les séquences de bastons fantaisistes et surfe sur la vague de Tigre et Dragon, le talent et l'imagination en moins.
La séquence de combat dans une forêt du coin est un grand moment de solitude.
Enfin, Rob Bowman ne parvient jamais à rendre son héroïne attachante.
Clairement, on se contrefout de ses sentiments et de son histoire avec un papa gâteau et une fillette en manque de mère.
Bref, une très mauvaise adaptation que l'on préférera oublier vite, très vite...

Note: pas envie de noter ça

 
Elektra - Trailer


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines