Le CM de hockey sur glace continue avec l’affiche prometteuse Russie – Allemagne (Volet 2/4)

L'Allemagne continuera-t-elle à confirmer son évolution? img Src: sport1.de

Deuxième volet au sujet du championnat du monde 2012 de hockey sur glace. Comme prévu, certaines grosses nations ont débuté leur parcours en douceur. D’autres équipes se sont révélées, pas de grosses surprises. Côté gradins, l’engouement pour ces premiers matchs n’a pas été total (la faute peut-être aux prix exorbitants pratiqués à la billetterie !). Le mélange et les automatismes des joueurs évoluant en NHL et de ceux jouant en Europe prend du temps. La Finlande (avec 2 buts et 6 points) et la Slovaquie ont peiné à convaincre pour l’instant. La plus grosse surprise est venue des Etats-Unis qui ont battu le Canada (5-4 ap). Belle affiche aujourd’hui avec un match Russie – Allemagne qui promet un beau spectacle. Après la France, le focus est mis sur les nations qui devront se battre pour conserver leur place parmi l’élite (Kazakhstan, Norvège, Danemark). La page Facebook publie une vidéo des highlights du 7 mai 2012.

L’équipe de France s’est logiquement inclinée face au Canada (7-2). Elle compte désormais une victoire (6-3 contre le Kazakhstan) et deux défaites. Le champion olympique en titre et ses vedettes étaient largement hors de portée. Les joueurs à la feuille d’érable étaient bien supérieurs dans les duels et à la concrétisation. Les Bleus restent en ballotage favorable pour se maintenir ; en attendant le match contre le Belarus. Ils ont pratiqué un jeu physique et doivent par contre maintenir une rigueur défensive plus importante. De son côté, le Canada a du coup bien rebondi après sa défaite « surprise » face aux voisins américains.

Mardi, le Kazakhstan a rendez-vous avec le Belarus, un adversaire qui peut se révéler de son calibre, lors de la troisième journée. Après les deux premières défaites, les joueurs vont devoir hausser leur niveau de jeu. Autant dire que les supporters de l’équipe libellée la plus faible du tournoi attend autre chose de ses prochains rendez-vous. Le contingent est composé de joueurs évoluant dans le championnat national en majorité. Seules quelques pièces évoluent en KHL. Vitali Kolesnik et Dmitri Upper devront davantage tirer leurs épingles du jeu.

3 matchs, 1 point. Le début de championnat n’est pas celui espéré pour la Norvège. L’équipe ne déploie actuellement pas encore son grand potentiel d’après l’entraîneur. Son jeu physique et brouillon donne trop de périodes de supériorité numérique à ses adversairs. Les joueurs ont paru nerveux tout au long des deux premières parties contre la Suède et la Russie. Lors du troisième acte contre la République Tchèque, ils ont réussi à faire jeu égal avec leurs adversaires (bien mieux dotés en attaque). La presse norvégienne espère que l’équipe a pris confiance avec ce premier point glâné. A vérifier et surtout à confirmer mercredi contre l’Italie, un adversaire direct.

Philip Larsen, Jannik Hansen, Frans Nielsen et Lars Ellers (tous pensionnaires de NHL) doivent tirer l’effectif du Danemark vers le haut. La 13^ème équipe du ranking IIHF veut faire bonne figure durant ce championnat du monde. Avec 1 point en 3 matchs, le début est poussif. La grande déception vient du match perdu 3-4 après prolongations contre l’Italie. Le voisin scandinave des pays organisateurs suédois et finlandais se doit de montrer un meilleur visage que contre la République Tchèque et la Suède.

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