Patong Beach, le 16 mai 2012
Courriel :
Objet :
François Hollande et PS, J’ACCUSE : « De la trahison envers Jaurès au "casse du siècle", la Présidentielle 2012 ! »
Parti socialiste
10, rue de Solferino
75007 PARIS
Fax : 01 47 05 15 78
01 45 56 78 74
Lettre recommandée avec accusé de réception
[A l’attention de François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]
« Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires. » [Charles Péguy, Tempête sur l’Église de Robert Senon]
« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions. » [Balthasar Thomass, Spinoza, le maître de liberté]
« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » [Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903]
Mesdames, Messieurs,
Les citations ci-dessus ainsi que les dizaines de lettres, environ soixante-dix, adressées à François Hollande, Jean-Marc Ayrault et autres caciques socialistes mis en exergue ici me suffisent amplement pour étayer, une fois de plus, mes gravissimes accusations lancées aux uns et aux autres, depuis le 6 octobre 2000 très précisément, d’autant plus que cet abondant courrier demeure toujours sans réponse sur le fond jusqu’ici.
Ainsi, en raison de votre silence et de votre refus généralisé de débattre, durant près de douze ans, vous avez même trahi Jaurès en faisant fi du courage qu’il demandait pour chercher et dire publiquement LA Vérité. Au contraire, en effet, vous avez tout fait pour éviter d’affronter LA Vérité éternelle absolue, celle qui suffit à invalider définitivement tous les points de vue relatifs partisans, les vôtres en particulier, dans leur prétention à dire l’absolu, ce qui est absolument absolu, ou à parler au nom de l’Idéal, un Idéal pourtant à jamais « inconnaissable "en soi" » pour nous les humains.
Assurément, LA Vérité est trop contraire à vos intérêts égoïstes partisans, puisque vous n’avez eu de cesse de colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc de tromper et de manipuler sciemment l’opinion pour votre plus grand profit, ainsi que l’actualité brûlante vient de le confirmer. Il ne vous est toutefois pas interdit, évidemment, de démontrer le contraire sur des points très précis de désaccord éventuel portant sur l’intégralité de ma correspondance antérieure, toujours à votre disposition ou à celle de quiconque - Justice incluse !
D’ici-là, je suis bien obligé de constater votre obstination dans le silence et le refus de débattre, ce qui va à l’encontre de la déclaration de Jaurès sur LA Vérité et la nécessité de la dire publiquement. En matière de Vérité, toutefois, Jaurès lui-même n’était pas le meilleur exemple, puisque sa citation parlant d’ « aller à l’Idéal et comprendre le réel » est une offense manifeste à LA Vérité. C’est en effet l’une de ces promesses à jamais irréalisables, dont je vous ai fait part bien souvent, en vous mettant même au défi de m’indiquer concrètement comment transposer l’Idéal dans la réalité quotidienne.
Assurément, vous êtes à jamais incapables de le faire, et personne ne vous en voudrait, à commencer par moi, si vous n’aviez pas utilisé cette chimère à des fins électorales, à l’exemple de Jean-Luc Mélenchon, alors socialiste, parlant de « faire vivre l’Idéal », maisdont j’attends toujours la réponse à ma lettre du 1er octobre 2007 dénonçant cette utopie, de gauche en général et socialiste en particulier.
Ce vœu pieux restera éternellement, en effet, la preuve irréfutable, au regard de l’Histoire, que notre époque n’était pas moins « obscurantiste » que toutes celles qui l’ont précédée, au fil des siècles et des millénaires, avec leur même penser superstitieux - sauf encore à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !
En une douzaine d’années, vous n’êtes toujours pas parvenus à démonter mon accusation fondamentale sur votre penser superstitieux dans ses divers modes d’expression (Religion, métaphysique matérialiste ou idéaliste, idéologie et moralisme), et j’attendrai donc votre réponse contraire argumentée jusqu’à la saint Glinglin, tout comme l’humanité continuera à espérer jusque-là votre monde idéal, fruit seulement de vos « croyances au miracle ».
De la sorte, malheureusement, vous n’avez pu que tromper l’opinion, comme vous venez encore de tromper des dizaines de millions de naïfs promis à devenir, plus ou moins rapidement, les cocus et frustrés de vos mensongères promesses, telles que je les ai établies dans ma lettre du 12 mars dernier, qui avait pour objet, « Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants! »
Vous êtes donc bien loin du courage réclamé par Jean Jaurès en matière de Vérité, alors que vous n’avez même pas besoin de la rechercher, a fortiori de l’inventer, puisqu’elle vous a été amplement communiquée, au nom des grands penseurs universels de l'humanité, par mon courrier et mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, dont vous avez été maintes fois destinataires, mais dont j’attends toujours vos éventuelles remarques contraires, intellectuellement et philosophiquement étayées.
Votre silence suffit donc à attester que vous n’aviez rien à redire sur le fond, sinon il ne fallait pas vous gêner, puisque je n’avais de cesse de vous réclamer vos points de vue opposés. Mais c’était tellement juteux, électoralement et financièrement parlant, que vous avez sciemment préféré continuer à tromper et à manipuler l’opinion, comme en témoignera pour l’Histoire le « casse du siècle » de la Présidentielle 2012, faute d’avoir répondu à mes accusations de colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde.
Je ne vais pas reprendre ici, évidemment, l’intégralité de mon argumentation antérieure, intellectuellement et philosophiquement étayée, puisqu’elle est à votre disposition dans les lettres suivantes, dont ne vous ne pourrez pas prétendre qu’elles sont une pure invention. Il y en d’ailleurs tellement que je me borne à en citer seulement quelques unes, parmi les plus récentes.
A TERMINER…
[Les éventuels défauts de présentation constatés lors de la publication, notamment les mélanges de police, sont totalement indépendants de ma volonté]