Buzz : Cannes, centre du monde pour 10 jours, c’est donc parti ! Occasion pour nous de suivre quotidiennement le festival grâce à nos envoyés spéciaux (les veinards) et ceux restés à Paris (les tricards). Occasion pour nous de revenir jour après jour, en fonction des films présentés en sélection, sur un moment marquant du festival.
Aujourd’hui, en ouverture ET en compétition, s’il vous plaît, Wes Anderson, pour sa première sélection, avec Moonrise Kingdom. Que restera-t-il de la petite musique dépressive du cinéaste dans ce grand barnum ensoleillé qu’est devenu le Festival de Cannes ? Résonnera-t-elle encore dans la tête du jury dans une dizaine de jours ? On peut l’espérer. Surtout que, comme de coutume, le film comprend un casting king stars : Edward Norton, Bill Murray, Tilda Swinton, Frances McDormand.
Et bien sûr, Bruce Willis. Qu’on est heureux de retrouver dans ce projet singulier. Pur hasard ou signe de convalescence dans une carrière actuellement en chute libre ? Carrière autrefois marquée par la Palme décernée à Pulp Fiction (1994), remise par Kathleen Turner – elle y présentait en clôture Serial Mother de John Waters – après délibération d’un jury présidé par Clint Eastwood secondé par Catherine Deneuve – classe, quoi ! Enjoy cette remise de Palme, et l’attitude très rock’n roll de l’ami Quentin face aux quelques très rares quolibets qui accompagne sa récompense, aux côtés de l’équipe, dont Bruce Willis.
Travis Bickle