Magazine Cinéma

Smash (2012) de Theresa Rebeck

Publié le 17 mai 2012 par Flow

Smash.(crée par Theresa Rebeck)

Let me be your star.

600full-smash-poster

Des artistes new yorkais aux égos parfois surdimensionnés, qu'ils soient compositeurs, paroliers, chanteurs, chorégraphes, s'unissent pour créer un spectacle musical à Broadway basé sur la vie de Marilyn Monroe. L'occasion de découvrir la mise en place et les coulisses d'un événement d'une telle ampleur, entre une productrice peu commode, une phase de castings compliquée où tous les coups sont permis, des répétitions harassantes... le parcours du combattant commence !

De tous les pilots que j'ai vu cette année (et j'en ai vu pas mal), Smashétait le plus prometteur. Loin de Gleeet de sa guimauve dégoulinante, il nous ouvrait le monde mystérieux de Broadway. Bien évidemment, il ne peut intéresser tout le monde mais j'ai toujours aimé les comédies musicales. Avoir des informations sur la production d'un spectacle de la création à la production en passant par la réalisation et la chorégraphie (avec en prime des chansons pas dégueulasses du tout) me paraissait original. En ces temps, sortir des sentiers battus est un luxe que peu de séries se permettent.

Bref, j'étais confiant. Hélas, tout au long des quinze épisodes, les auteurs ont aligné mauvais choix sur mauvais choix. Les personnages sont intéressants mais ils se sont sentis obligés d'en faire des caisses et de tomber dans un pathos soapesque pour le coup bien dégoulinant. Je pense bien évidemment aux coucheries en tout genre qui mettent les couples (qui semblaient solides) en danger. Ils n'ont jamais dépassé les archétypes établis dans le pilot. Karen est resté la paysanne naïve ennuyeuse, Ivy l'arriviste à fleur de peau et Tom le gay un brin refoulé. Et on pourrait en dire autant pour chacun des personnages.

C'est dommage car ça gâche la série et on n'a qu'une envie, sauter les dialogues et passer aux explications sur le monde des comédies musicales quand ce n'est pas directement aux chansons. Au final, la série n'a jamais pris le recul nécessaire pour s'éloigner des représentations communes qu'on se fait sur ce monde fermé. On se retrouve alors avec un produit bâtard qui a clairement envie de nous éclairer sur son monde d'une manière sérieuse mais qui se sent obligée de s'arrêter sur des histoires légères pour attirer le chaland.

Smashapparaît comme une série prise au piège de ses ambitions. Inutile de vous y arrêter si le soap vous débecte et que continuer une série uniquement pour la musique ne vous intéresse guère. Je serais présent pour la saison 2 mais ce sera avec le goût amer de la désillusion. Pourtant, j'étais près à laisser la belle Katharine McPhee être ma star.

Note:

pastèque commune


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Flow 261 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines