Écrite il y a plus de 40 ans le bal de Laze est la chanson la plus insolite de Polnareff.
Macabre, envoutante et fascinante, c’est assurément un grand chef-d’œuvre.
Elle raconte l’amour fou et impossible qu’un roturier porte à une femme de l’aristocratie anglaise Jane Lady de Laze.
Une femme qu’il ne pourra jamais convoiter, car ils appartiennent à des mondes différents.
Dans la cour du château de Laze pleine de rubis et de diamants il est le «le fou que l’on toise. »
Cet amour fou ne peu que s’exacerber et s’accompagner d’une haine irrésistible envers la Famille de sa bien-aimée et son fiancé.
« Moi je serrais les poings je regardais danser Jane et son fiancé. ».
“Moi je crevais de haine”
C’est l’amoureux dément qui raconte son malheur: Demain matin il sera pendu.
Mais ce qu’il regrette avant tout ce n’est pas de mourir, mais de ne pas pouvoir assassiner le fiancé de Lady de Laze.
« Mais ma dernière phrase
Sera pour qu’on me plaigne
Puisqu’on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je n’ pourrai pas
Supprimer celui-là »
Les paroles sont de Pierre Delanoë qui a su imprimer au texte une teneur angoissante.
La musique de Michel Polnareff est étourdissante.
A la proposition de la guitare répond une mélodie grave sombre et lugubre de l’orgue.
« La mélodie au pas ample et élégant, le dialogue de l’orgue classique et de la basse électrique, l’ambiance du texte – mi-Lawrence, mi-Brontë -, tout est magnifique et révolutionnaire » Extrait d’une critique de la chanson.
Fascinant !!
Découvrez cette chanson :
Une version ancienne de Polnareff :
Une version récente de Polnareff :
Une version par Obispo:
Une version par le groupe Ange :
Pour les paroles ici :