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De rouille et d’os – Jacques Audiard (2012)

Par Delphine @LeGoutDesOtres

de rouille et dos De rouille et dos   Jacques Audiard (2012)

Je suis celle qui aime les films que tout le monde déteste.
Je suis celle qui déteste les films que tout le monde aime.

Voilà, le début de mon film pour essayer d’exprimer ce que je recens face à « De rouille et d’os ».
Suis-je trop dur dans mes choix de films ou pas assez bon public ?

Si, je n’avais pas été coincée au milieu du rang, je serais sortie de la salle et sans regret. C’est long, c’est long …
L’histoire de deux vies écorchées qui se reconstruisent et peut-être que je ne suis pas arrivée à rentrer dans le film parce que trop écorchée depuis 35 ans, à me reconstruire chaque jour et que je trouve cette histoire si banale en fin de compte parce que c’est le lot de milliers de personnes, parce que ça fait partie de la vie … Parce que les scènes de sexe et de boxe me font juste penser à un bon drame made in USA et encore, je suis toujours sous le choc de dog pound …

Ouais, c’est peut-être pour ça, parce que ça fait partie du quotidien …
Je ne suis pas rentrée dans le film, je suis restée devant la porte à me demander tout le long, ce que je faisais devant.
Je l’ai entrouverte, la porte, quand elle s’est retrouvée sur son lit d’hôpital sans jambe, quand il lui a proposé de baiser, quand son fils a cassé la glace.
Et pour moi, le film aurait dû s’arrêter là, à ce dernier message d’amour quand, le noir apparaît …

J’aurais peut-être dû l’aimer le film, être subjugué parce que Marion Cotillard, Jacques Audiard, parce qu’elle n’a plus de jambes ce qui rend sa performance encore plus magique, parce que le film a été acclamé si haut à Cannes et par la presse que, je ne devrais pas faire ma fine bouche …
Je ne suis pas critique, j’ai toujours choisi mes films en fonction de l’histoire et non du réalisateur ou des acteurs, j’exprime les choses avec mon coeur, de l’intérieur.

Alors, oui, belle histoire, belle performance mais rien de plus, pas ce petit truc que je peux ressentir quand, je suis prise dans la vague mais en cet instant juste un grand questionnement face à mes émotions pour celui-ci qui reste neutres et au bord de l’eau …

Déception ou juste une séance inutile ?

La sans coeur.

Synopsis

Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

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