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Critique : « Antiviral » de Brandon Cronenberg

Par Cannes En Live !
Critique : « Antiviral » de Brandon Cronenberg
Titre original : Antiviral Titre français : Antiviral Une film de : Brandon Cronenberg Avec : Sarah Gadon, Malcolm McDowell, Douglas Smith, Caleb Landry Jones, Joe Pingue, Nicholas Campbell, James Cade, Lara Jean Chorostecki Musique : E.C. Woodley Scénario : Genre : Science fiction, Thriller Durée : 110 mn Pays : Etats-Unis, Canada Date de sortie : Sélection : Un Certain Regard

Synopsis : Syd March est employé dans une clinique vendant des injections de virus de célébrités à des fans obsédés. Une communion biologique, pour une certain prix. Mais Syd vends aussi des échantillons de ces virus à des groupes privés qu'il fait sortir illegalement de sa clinique en se les injectant. Lorsqu'il devient infecté par le virus ayant entrainé la mort de la super star Hannah Geist, Syd devient la cible des collectionneurs et des fans. Il doit élucider le mystère entourant la mort de Hannah Geist avant de subir le même sort.

Critique : « Antiviral » de Brandon Cronenberg L'avis d'Olivier Critique : « Antiviral » de Brandon Cronenberg

Premier long métrage de Bandron Cronenberg (le fils de David), je vous confirme l'atavisme. Ce film a bien une "patte" Cronenberguienne, sans pour autant copier ou plagier les films du père. Mais bien malin sera celui qui arrivera à prédire dès ce premier film si la carrière du fiston sera aussi longue que son illustre géniteur. Car si le pitch est intéressant, la mise en scène l'est un peu moins. En voulant se faire un prénom, Brandon Cronenberg cherche trop à épater la galerie. Chaque scène semble crier : "regardez mes gros effets et ma bande son destructurée comme c'est trop la classe !".

Pourtant, cela ne partait pas trop mal. Après une première demi-heure, certes un peu longuette, pour installer l'ambiance froide et aseptisée du film (qui m'a un peu rappelé Gattaca par certains cotés), la situation dégénère enfin petit à petit. Mais la 2e heure est brouillonne, et l'absence de profondeur des personnages n'aide pas le film qui semble n'en plus finir, probablement faute de savoir comment finir.

On retiendra donc quelques scènes et idées chocs (le steak de muscle artificiel de sa star préférée à déguster !), mais surtout Caleb Landry Jones, excellent dans le rôle principal. Né au cinéma en 2007 sous la bonne étoile de No Country For Old Men, un peu connu pour avoir joué dans Le Dernier Exorcisme puis dans X-Men : Le Commencement, le jeune acteur de 22 ans éclate au grand jour avec Antiviral.

Pour l'anecdote, coté casting on retrouve aussi Sarah Gadon, actrice dans A Dangerous Method et Cosmopolis, les 2 derniers films de David Cronenberg. Autre anecdote, c'est la première fois qu'un père et son fils présentent chacun leur film dans une même sélection Cannoise ( Antiviral de Brandon Cronenberg au Certain Regard hier, Cosmopolis de David Cronenberg en Compétition vendredi prochain)

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