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Mains en l’air pour The Bewitched Hands !

Publié le 21 mai 2012 par Critikall

Mains en l’air pour The Bewitched Hands !

Nous sommes le lundi 21 mai 2012. Il est exactement 18h49 et je débroussaille mon meuble à CD’s. Aujourd’hui mon humeur musicale se veut positive, dynamique, évasive et un peu nostalgique. Elle se veut Bewitched Hands. Mais qui a dit que les Français ne savaient pas faire de la bonne musique ?!

Ils sont 6 rémois. Ils font un tabac outre-atlantique. Ils portaient autrefois un nom trop long, presque impossible à orthographier et difficile à prononcer. En octobre 2010, ils sortent Birds And Drums. Et rien qu’en regardant la pochette, on s’imagine à un album haut en couleurs.

On insère le CD, et on laisse le temps défiler. On est contents : Happy with You démarre. Une chanson digne des séries made in CW. Sûrement la chanson la plus commerciale de l’album. Elle ne reste pas moins agréable à écouter. Next song. Birds and drums m’embarque dans les 60′s. On se croirait en été, alors qu’il fait -1. Un savant mélange des Beach Boys, MGMT tout en conservant LEUR identité musicale.

2 minutes 30, les oiseaux laissent place aux sous-vêtements. Avec Underwear, ils demeurent dans la dérision. Le texte se veut léger, mais pas trop. A quelques moments le groupe est à la limite du too-much, surtout avec So Cool, où les choeurs sont juste assourdissants. On zappe.

Ambiance rock’n roll avec Cold. Une chose est sûre, le groupe portait peut-être un nom trop long, mais leurs chansons sont trop courtes ! On retourne au travail avec Work. Sûrement un des meilleurs morceaux de l’album. Le texte, les choeurs, le rock tout est en place

:)
Aucune objectivité pour cette chanson. C’est juste du bonheur.

Le niveau monte encore d’un cran avec le transcendant Hard To Cry. Un vrai petit bijou. L’intensité des choeurs augmente crescendo, et c’est juste fantastique. Le texte est vraiment bien écrit. Ils maitrisent la douceur et l’émotion. Et ces 5 minutes, paraissent en durer 2. L’explosion en dernière minute mérite d’être entendue. C’est vraiment LE morceau de l’album.

Bien sûr après un morceau d’une telle intensité le cool Out of Myself passe inaperçu. Je ne dis pas qu’il est nul. Il est juste moins bien. On continue avec Kings Crown. Un morceau sympa, rock’n roll, électronique, un peu assourdissant. Autant sur certaines chansons, les choeurs sont agréables, autant sur d’autres ils sont assourdissants ! On continue sur la lancé avec 2 4 Get, qui commence très mal. Mais si on prend la peine de s’accrocher, cette chanson se révèle assez originale. Elle alterne plusieurs styles, et c’est bien fait !

Le rock’n roll laisse place à la douceur de Staying Around. Encore un petit bijou. Une petite touche d’émotion supplémentaire. Un refrain qui trotte dans la tête. Cette petite ballade rétro marque une pause avec les chansons précédentes. Un son très MGMT. Un réel coup de coeur !

Si David Bowie avait rencontré les Beach Boys en 2010, alors ils auraient peut-être écrits Sea. La rencontre n’a pas eu lieu. Mais les Bewitched Hands l’ont bien imaginé. Sea est entrainante. Un tube potentiel ?!

Enfin on termine avec Sahara Dream qui aurait pu avoir une place dans le Cercle des Poètes disparus si elle avait été écrite 10 ans plus tôt. Donc on se dit aurevoir..mais un aurevoir rock’n roll. David est parmi nous pour la fin de l’album. Une jolie conclusion. Alors un grand merci aux Inrocks pour la révélation

:)
 Et pour conclure, on se quitte Sur le Quai – une chanson en français, originale et…conceptuelle !

Mains en l’air pour The Bewitched Hands !


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