La cabane dans les bois : un film d’horreur stupide

« La peur… Une arme primitive mais efficace. » Pauline Michel

Plus jeune, je dois avouer que je possédais une certaine passion pour les films d’horreur.  J’ai donc une petite culture des longs métrages du genre, de “Saw” en passant par “Hostel” sans oublier “Ils”, j’aimais avoir peur et j’étais mordu de scénarios tordus. Face à la belle affiche de La cabane dans les bois, je me suis laissée tenter par ce film au box office de mai pour tester de nouveau ma résistance à l’épouvante. De plus, je pensais qu’un film signé Lionsgate ne pouvait être qu’une valeur sûre.

Synopsis : 5 amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois.

La bande d amis passe une bonne soirée dans une cabane très agréable lorsqu’une trape s’ouvre mystérieusement. Téméraires, le club des 5 descend dans la pièce sombre et se retrouve face à une multitude d objets tous plus mythiques les uns que les autres. Et c’est Dana, jouée par Kristen Collony, qui va finir par lire le journal intime d’une défunte lui permettant ainsi de revenir à la vie en compagnie de toute sa famille. Elle vient de choisir la manière dans ils seront tués.

Le premier meurtre est celui de Jules, la blonde écervelée interprétée par Anna Hutchison, qui avait envie de se promener dehors après avoir beaucoup bu. Elle n’échappera pas aux zombies errants qui la découpe sans autre forme de procès. Puis vient le tour de Marty, le drogué joué par Fran Kranz, qui termine piègé dans une tombe. Face au danger qui rôde, les 3 survivants décident de fuire la maison. Mais Kurt, le sportif musclé alias Chris Hemsworth et Holden joué par Jesse Williams (docteur Avery dans Grey’s Anatomy) se font tuer peu de temps après. Il ne reste plus que Dana, seule, qui n échappe pas elle non plus à la fureur des revenants.

On aurait pu croire que le film allait s’arrêté là et on l’en aurait remercié mais non. On s’aperçoit en réalité qu’il s’agit d’une émission de télé réalité orchestrée par des êtes humains. Ces derniers contrôlent toutes les réactions des candidats en leur envoyant, via les chauffages de la maison, des phéromones pour accroitre leur libido. Ces personnes sont les maîtres d’un jeu qui ne laisse aucune échappatoire aux participants.

Alors que l’on pense avoir enfin compris l’intrigue, un nouveau rebondissement surgit : Dana et Marty ne sont pas morts et ont trouvé une porte secrète qui peut les conduire en dehors du jeu. Ils empruntent un ascenseur qui leur fait découvrir tous les autres montres auxquels ils auraient pu être confrontés et après de nombreuses batailles, ils arrivent enfin au coeur d’une pièce qui comporte d’étranges dessins.

Et mystérieusement, Sigourney Weaver en personne apparait pour leur expliquer qu’ils doivent mourir pour accomplir un mythe qui calme les dieux ancestraux, les empêchants ainsi de détruire le monde. Grâce aux meutres d’une “putain”, d’un sportif, d’un drogué et d’un intellectuel ( la mort de la vierge étant en option), ils permettront au monde de tourner. Mais bien sûr, les deux rescapés refusent et décident de fumer un dernier joint avant que la terre ne soit detruite.

La dernière image du film ? La main de Hulk qui sort de la terre.

Quand le film a commencé, j’ai d’abord cru que je mettais trompé de salle mais malheureusement non, il s’agissait bien de ce film au scénario stupide et incongru. A la fin de La cabane dans les bois, j’étais partagé entre rire et révolte. Je ne sais pas de quel esprit malsain est sorti ce film ridicule mais il n’y a pas de quoi être fière. Si vous avez envie d’aller voir un film prochainement, passer votre chemin devant celui ci qui ne présente aucun intérêt.